Depuis le début de la pandémie, les réseaux sociaux redoublent d’efforts pour lutter contre la désinformation. Il faut dire que les publications fallacieuses sont nombreuses sur le site du petit oiseau bleu. Après les événements du capitole et les vastes campagnes de désinformation menées sur le réseau social, la firme prend des mesures pour endiguer le phénomène. Twitter annonce une première phase de test pour sa nouvelle fonctionnalité.
Ce nouvel outil permettra de signaler les contenus jugés fallacieux ou relevant de la désinformation. Chaque utilisateur pourra le faire grâce à un bouton dédié dans l’onglet “signaler ce tweet”, en cliquant sur les trois petits points présents à droite de chaque post. À l’heure actuelle, les options proposées permettent d’identifier les “spams” ainsi que les propos “inappropriés ou dangereux”. Une mention “il induit en erreur au sujet des élections” avait également été ajoutée pendant les présidentielles américaines.
We’re testing a feature for you to report Tweets that seem misleading – as you see them. Starting today, some people in the US, South Korea, and Australia will find the option to flag a Tweet as “It’s misleading” after clicking on Report Tweet.
— Safety (@Safety) August 17, 2021
Une phase de test
Sur son compte Safety, Twitter précise néanmoins qu’il s’agit pour l’instant d’une expérimentation. Seuls quelques utilisateurs aux États-Unis, en Corée du Sud et en Australie pourront pour l’instant en profiter. La firme ne précise d’ailleurs pas quand elle sera déployée pour l’ensemble des territoires. Elle ajoute néanmoins :
“Nous évaluons s’il s’agit d’une approche efficace, alors nous commençons petit. Nous ne pourrons pas prendre des mesures et répondre à chaque rapport de l’expérience, mais votre contribution nous aidera à identifier les tendances afin que nous puissions accélérer notre travail sur la désinformation”.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le réseau social compte sur ses utilisateurs pour le guider. En mars dernier, Twitter avait lancé un sondage suite au bannissement de l’ancien président Donald Trump. Le but était de mieux comprendre les attentes des internautes concernant l’attitude des politiques en ligne.
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