Sur les sites de rencontre, il y a des bonnes et des mauvaises surprises. Si les utilisateurs sont nombreux à trouver l’amour sur ce genre d’application, il arrive parfois qu’ils soient abusés par des comptes frauduleux et mal-intentionnés. Ce genre de situation embarrasse particulièrement Tinder, qui espère limiter les dégâts avec une nouvelle fonctionnalité. Dans un communiqué, la firme annonce le lancement de la vérification d’identité pour ses utilisateurs dans le monde entier. Ainsi, dans les prochains mois, ils pourront partager leur pièce d’identité pour obtenir une certification. Le but est bien évidemment de renforcer la sécurité des échanges sur la plateforme et de protéger ses utilisateurs. D’abord lancée au Japon en 2019, la fonctionnalité s’apprête donc à rejoindre toutes les applications du globe.
Sur la base du volontariat
Consciente que tous ses utilisateurs ne seront sans doute pas enclin à se soumettre à ce genre de vérification, Tinder mise pour l’instant sur le volontariat. Si la firme espère que de nombreux utilisateurs se prêteront au jeu. Tracey Breeden, vice-présidente de la Sécurité chez Match Group explique :
“Nous savons que dans de nombreuses régions du monde et au sein de communautés traditionnellement marginalisées, les gens peuvent avoir quelques réticences à vouloir partager leur identité réelle sur une plateforme en ligne. Créer une solution vraiment équitable pour la vérification d’identité est un projet difficile mais important et nous nous tournons vers nos communautés ainsi que des experts pour adopter une approche éclairée.”
Un procédé qui pose des questions sur la vie privée
Mais voilà, aussi louable que soit la démarche de Tinder, elle pose quelques questions quant à la vie privée des internautes. Si Tinder assure s’être entouré de plusieurs experts pour déterminer la manière la plus sécurisée et confidentielle de procéder à ces vérifications, ce sont sans doute des informations que les utilisateurs ne sont pas vraiment enclins à partager. Dans son communiqué, Tinder ne précise d’ailleurs pas ce qu’il adviendra de ses données récoltées. Il faudra sans doute patienter jusqu’au déploiement de l’outil pour en avoir le cœur net.
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” Nous savons que dans de nombreuses régions du monde et au sein de communautés traditionnellement marginalisées, les gens peuvent avoir quelques réticences à vouloir partager leur identité réelle sur une plateforme en ligne” non mais ils ne doutent de rien… Ca me rappelle notre président avec son arrogance sur les Amish
Démarche un peu extrême, ils ont d’autres moyens pour lutter efficacement contre les bots & consorts.
Et vu comment nos données sont utilisées & exploitées sans scrupules par d’autres grosses sociétés, pourquoi seront-ils différents.
Ça va faire déjà un an que c’est fait pour moi, aucune nouveauté ici, du moins pour les utilisateurs français.
Le problème ne vient ps forcément des bots, mais plutôt du fait qu’un compte sur deux soient des brouteurs qui deviennent de plus en plus efficaces (je me fais avoir régulièrement encore …).