Les Européens accepteraient de partager des données personnelles pour retrouver une vie normale

La sortie de la pandémie ne sera pas de tout repos. Les vaccins sont désormais largement disponibles, mais pour accélérer les campagnes, plusieurs gouvernements européens envisagent la mise en place de passeports vaccinaux pour faciliter l’accès à un maximum d’activités sociales. Dans le cas de la France, le pass sanitaire est devenu une réalité dans la vie quotidienne.

Les Français les moins enclins à partager leurs données

Une étude Kaspersky montre que les Européens sont prêts à aller plus loin encore : une vaste majorité d’entre eux, en fait 70 %, est prête à partager leurs données personnelles pour s’affranchir des restrictions sanitaires. Les données de santé, de géolocalisation et de contact pourraient être partagées pour pratiquer des activités comme aller de nouveau dans les bars et les restaurants, assister à de grands événements ou voyager à l’étranger.

Malgré le pass sanitaire (ou grâce à lui ?) nécessaire pour vivre de nouveau en société, l’étude montre que les Français sont les plus réticents à partager des données personnelles, même s’ils sont tout de même une grande majorité (59 %) à accepter d’en partager davantage.

La perspective de voyager à nouveau à l’étranger justifie le partage des données de santé pour près d’un tiers des sondés (29 % des Européens et 28 % des Français). Vient ensuite la possibilité de fréquenter les bars et les restaurants (22 % des Européens et 23 % des Français) et celle d’assister à un événement public de grande ampleur (21 % des Européens et 20 % des Français).

Les plus jeunes et les plus âgés sont les plus enclins à partager des données de santé en toutes circonstances. Comme on pouvait s’y attendre, 95 % des Européens, et 93 % des Français, indiquent que la confidentialité des données est un sujet important, même si 52 % des Européens ont le sentiment de contrôler le nombre d’entités ayant accès à leurs données personnelles. Les Français sont les plus frileux puisqu’ils ne sont que 35 % à partager ce sentiment. 47 % seulement des Européens font confiance à leur gouvernement pour le traitement des données personnelles.

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