Il n’est même pas encore sorti, mais jusqu’à présent, Valve réalise un carton plein avec son Steam Deck. L’appareil semble avoir convaincu les joueurs puisque les précommandes ont explosé en quelques minutes. Du côté de le la presse nord-américaine spécialisée, les premiers testeurs privilégiés ont pour la plupart été bluffés par les promesses de l’engin.
Si l’on se fie à cet engouement général, le Steam Deck pourrait bien marquer le début d’une nouvelle success-story retentissante pour les troupes de Gabe Newell. C’est donc tout à fait normal que Valve cherche déjà à assurer son succès sur la durée. Nous savions déjà que l’entreprise travaillait sur un pilote CPU spécifique, en coopération avec AMD. Aujourd’hui, nous apprenons que les deux groupes travaillent déjà sur la compatibilité Windows 11. À en croire Greg Coomer, chef ingénieur du Steam Deck, les résultats actuels seraient tout à fait satisfaisants. “Pour l’instant, il n’y a rien qui nous indique qu’il y aura le moindre problème avec Windows 11”, explique l’ingénieur.
En effet, la nouvelle plateforme de Valve devrait permettre d’installer le système l’OS estampillé Microsoft – et ce même s’il est livré avec une version spéciale de Linux. Nous ne disposons cependant d’aucune information supplémentaire sur les modalités de cette installation. Mais cette compatibilité avec Windows 11, qui a récemment pointé le bout de son nez, est forcément une excellente nouvelle pour la pérennité du système.
Les “anti-cheats”, talon d’Achille de Proton
D’après The Verge, la prise en charge de Windows permettra de contourner l’un des principaux problèmes de l’architecture choisie par les ingénieurs de Valve. Pour rappel, le Steam Deck utilisera Proton : il s’agit d’une couche de compatibilité, spécialement prévue pour faire tourner des jeux Windows sur une plateforme Linux – comme le Steam Deck.
Le souci, c’est que Proton est connu pour avoir du mal à gérer les logiciels anti-triche. Un constat qui pourrait empêcher les joueurs de profiter de certains jeux qui forcent le joueur à installer ces contre-mesures. En jouant directement sur Windows plutôt que de passer par Proton, il devrait être possible de contourner le problème… à condition d’accepter une compatibilité pas forcément optimale, notamment au niveau de l’interface. Rendez-vous en 2022 pour savoir si l’approche était la bonne !
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