Chaque année, le ciel nous offre un spectacle d’une beauté rare : la pluie d’étoiles filantes des Perséides. Ce rendez-vous incontournable des passionnés de ciel étoilé, qui durera jusqu’au 24 août prochain, connaîtra son paroxysme dans la nuit du 12 au 13 août.
À cette occasion, il sera possible de voir plus d’une centaine d’étoiles filantes toutes les heures. L’occasion de profiter de la vue en toute simplicité, d’observer le phénomène attentivement, ou même de les immortaliser. Vous pouvez pour cela consulter notre dossier sur l’astrophotographie, qui vous donnera quelques bases pour réussir vos clichés du cosmos. Les conditions seront en tout cas idéales cette année, puisque la Lune sera complètement absente du tableau. Pas de gros réflecteur suspendu dans le ciel pour venir ruiner vos clichés; si la météo le permet, vous devriez avoir droit à un superbe tête à tête avec les étoiles.
Le cadeau d’un baroudeur cosmique
De mémoire d’Homme, les Perséides font partie des plus anciennes pluies d’étoiles filantes jamais observées. Les premiers témoignages dont nous disposons proviennent d’ astronomes chinois, et remontent à l’an 36. Mais ce n’est qu’en 1862 que l’astronome Giovanni Schiaparelli a identifié l’objet à l’origine de ce phénomène : la comète Swift-Tuttle.
Celle-ci est parquée sur orbite très elliptique autour du Soleil, dont elle se rapproche tous les 133 ans. Pendant son périple, elle saupoudre son orbite d’un panache de poussière extrêmement fine. Or, tous les ans à la même période, notre Terre croise cette traînée de poussière d’étoile, qui se retrouve happée par les forces gravitationnelles. Les milliards de petites particules qui la composent finissent ainsi par se heurter à notre atmosphère à très grande vitesse. Résultat : chacun de ces petits grains subit ce qu’on appelle une rentrée atmosphérique, et se consume rapidement. En brûlant, les plus grosses particules peuvent émettre assez de lumière pour être visibles depuis le sol pendant un court instant; on distingue alors une étoile filante, dont la lumière disparaît une fois la réaction terminée.
Pour observer l’apothéose de ce phénomène, il faudra donc braquer votre regard et éventuellement votre objectif en direction de la constellation de Persée dans la nuit de jeudi à vendredi, et jusqu’au 24 août prochain.
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bonjour merci pour ces précisions mais où se trouve la constellation de Persée pour un Non astrophysicien…