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Projet Pegasus : 17 journalistes se joignent à la plainte de Reporter sans frontières

Après la découverte d’un logiciel espion utilisé à des fins de surveillance contre plusieurs personnalités publiques internationales et l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris, dix-sept journalistes se sont joints à la plainte déposée par RSF.

Souvenez-vous il y a quelques semaines, Reporter sans frontières déposait une plainte en France après la divulgation du Projet Pegasus, ce logiciel espion commercialisé par l’entreprise israélienne NSO Group, et officiellement destiné à surveiller d’éventuelles menaces terroristes. Il faut dire que selon le rapport, Pegasus ne se cantonnait pas aux menaces terroristes, mais concernant aussi plusieurs journalistes, et même certaines figures politiques, dont Emmanuel Macron. Après une plainte contre X déposée le 20 juillet dernier auprès du procureur de Paris pour piratage, collecte frauduleuse de données personnelles et violation du secret de correspondance, Reporter sans frontières peut désormais compter sur le soutien de dix-sept nouveaux journalistes internationaux.

Coalition internationale contre Pegasus

Parmi les dix-sept nouveaux journalistes qui viennent s’ajouter à la plainte de RSF, la majorité figure – sans surprise – sur la liste des 50 000 cibles présumées de Pegasus. Dans la majorité des cas, une analyse complète des téléphones des personnes concernées a effectivement confirmé que ces dernières avaient bel et bien été infectées par Pegasus, généralement à la demande d’États. En France, plusieurs plaintes ont déjà été déposées, notamment par Mediapart et le Canard enchaîné. Hier, parallèlement à l’annonce de ces dix-sept nouveaux soutiens, RSF a annoncé son intention de saisir l’Organisation des Nations unies pour demander notamment “aux rapporteurs spéciaux sur la liberté d’expression, le droit à la vie privée, les défenseurs des droits de l’homme et sur la protection des droits de l’homme dans la lutte antiterroriste d’obtenir des explications de la part des États suspectés d’avoir eu recours à Pegasus pour espionner ces journalistes”. Reporters sans frontières demande aussi un appel à l’ONU pour une réglementation plus stricte sur le marché des logiciels espions.

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1 commentaire
  1. J’aurais aimé voir la réaction internationale si la société derrière ce programme était iranienne 🙂

Les commentaires sont fermés.

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