Pour ce deuxième trimestre 2021, les GAFAM ont su tirer leur épingle du jeu. Depuis déjà plusieurs années, et plus particulièrement le début de la crise sanitaire, les grandes entreprises du web ont enregistré des chiffres pharaoniques, qui se comptent en plusieurs dizaines de milliards de dollars cumulés.
Google surfe sur le cloud et les pubs
Ainsi, Alphabet, la maison-mère de Google a enregistré un excellent deuxième trimestre, dépassant même les attentes de Wall Street. Au total, l’entreprise enregistre 61 880 millions de dollars de revenus au deuxième trimestre 2021, soit une croissance de de 62% par rapport à l’année dernière. Il faut dire que Google a fait exploser ses revenus publicitaires depuis le début de l’année (+69% par rapport à 2020), et que de son côté, Alphabet a bénéficié d’une augmentation significative de ses activités liées au cloud, en hausse de 53% par rapport à l’année dernière.
Microsoft bénéficie encore de l’effet Xbox
Autre GAFAM particulièrement rentable ce trimestre, Microsoft enregistre des chiffres titanesques, avec un bénéfice net de 16 500 millions de dollars. Comme pour Google, l’entreprise bénéficie largement de l’essor de ses services cloud, avec une progression de 30% de ses revenus liés, ainsi qu’une croissance de 51% de sa division Azure. La division console elle aussi se porte bien, puisque même plusieurs mois après la sortie de la Xbox Series X, le chiffre d’affaires de l’entreprise en avril-juin a augmenté de 9%, atteignant désormais les 100 millions de dollars.
Apple bat des records
Avec la sortie de son iPhone 12 notamment, Apple bat toujours des records de vente, avec un revenus estimé à 81 434 millions de dollars sur son deuxième trimestre d’exercice 2021. C’est 93,19% de plus que l’année dernière, l’entreprise peut donc se féliciter d’avoir battu un nouveau record, en enregistrant une augmentation de son chiffre d’affaires de 36%. Une situation rendue possible notamment par le succès de l’iPhone 12, mais qui aurait pu être encore mieux : si l’entreprise a bien dépassé ses espérances, elle pointe du doigt la pénurie de semi-conducteurs qui affecte l’ensemble du marché depuis déjà plusieurs mois.
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