La voiture électrique est en passe de s’imposer comme la solution de mobilité de demain. Selon de récentes études, elle serait d’ailleurs bien moins polluante que des véhicules thermiques, y compris lorsqu’elle s’approvisionne sur des circuits pétroliers. Cependant, le recyclage des batteries reste encore un point noir dans l’exploitation des véhicules électriques. Si ces dernières génèrent un faible impact carbone au cours de leur durée de vie, elles sont encore très peu recyclées, notamment à cause de la présence de métaux comme le cobalt, le lithium, le manganèse ou le nickel.
Les bactéries mangeuses de métal
Jusqu’à présent, dépolluer les batteries en vue de leur recyclage impliquait forcément des méthodes lourdes et des traitements chimiques à base d’agents polluants. Grâce à un nouveau procédé mis au point par des chercheurs de l’Université de Coventry, il serait désormais possible d’utiliser des bactéries pour oxyder les différents métaux présents dans les batteries de voiture. La méthode baptisée “Bioleaching” (ou biolixivation) n’est pas réellement nouvelle, puisqu’elle est déjà appliquée pour nettoyer les circuits imprimés et les panneaux solaires. En revanche, c’est la première fois qu’elle serait adaptée au marché automobile.
Selon les résultats de l’étude menée par l’Université de Coventry, cette méthode par bioleaching serait non seulement très efficace, mais aussi bien plus écologique. Seul bémol, elle nécessiterait un important investissement de la part des filières de recyclage actuelles, qui ne sont pour le moment pas équipées en conséquence. Le procédé pourrait cependant s’imposer comme une solution à long terme, à l’heure où de plus en plus de marques automobiles prévoient de passer au tout électrique d’ici dix ans.
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