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Après un mois d’arrêt, la NASA a réussi à sauver Hubble

Après un mois d’inactivité et de doutes sur son avenir, Hubble est enfin réparé et revient avec de nouvelles photos.

Quel soulagement ! Après plus d’un mois passé en coma artificiel suite à une défaillance matérielle, le célèbre télescope spatial Hubble a enfin pu reprendre le chemin du travail, le 16 juillet dernier. Pour marquer le coup, il s’est fendu de quelques beaux clichés, dont ceux-ci d’un couple de galaxies en interaction.

Il était en sursis depuis le 13 juin dernier, lorsque l’un des ordinateurs de bord de l’engin avait subitement cessé de fonctionner. Les ingénieurs n’avaient donc plus accès à aucun des instruments, alors que ceux-ci demeuraient parfaitement fonctionnels. Dans un premier temps, la NASA a tenté à de nombreuses reprises de le redémarrer, sans succès.

La périlleuse maintenance d’un système très ancien

Ils ont donc tenté d’identifier le composant qui avait flanché. Comme prévu, il s’agissait bien de l’Unité de Contrôle de Puissance (PCU), un appareil qui agit un peu comme un fusible. D’après SciencePost, si la tension sort d’une certaine fourchette admissible, un circuit secondaire met immédiatement tout le système en veille pour le protéger. D’après l’équipe d’ingénieurs, la panne d’Hubble aurait pu provenir d’une tension anormale. Le circuit secondaire aurait également pu rester coincé en mode protection, stoppant ainsi tous les instruments.

Fort heureusement, comme pour une grande partie du matériel que l’on expédie dans l’espace, Hubble est équipé pour faire face à cette situation… du moins en théorie. Car s’il dispose bien d’un second ordinateur de secours, identique en tout point au premier avec son propre PCU, l’utiliser s’est avéré tout sauf trivial. Les ingénieurs ont dû procéder avec une minutie extrême, pour ne pas brusquer cette technologie conçue à la fin des années 70 et lancée en 1990. Mais grâce à leur expertise, l’opération s’est bien passée et Hubble est à nouveau fonctionnel.

Hubble repart pour dix ans

Il bénéficie donc d’un nouveau sursis, qui pourrait l’amener jusqu’à l’horizon 2030. Il fêtera alors sa quarantième année de service, un âge canonique pour un instrument scientifique. Mais avant de laisser la place à son successeur, le télescope James Webb, Hubble pourra encore nous rendre quelques services. Jusqu’à sa retraite, Hubble va encore hériter de plusieurs missions d’observation.

La NASA souhaite notamment lui faire observer des galaxies qu’elle juge “bizarres”, ce qui laisse présager quelques nouveautés excitantes. Il scrutera également des amas globulaires, qu’une étude a récemment identifiés comme la cause des courants stellaires. Enfin, il prendra quelques clichés des aurores de Jupiter, ce qui nous offrira certainement des clichés fantastiques.

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