Huawei joue de malchance. Non seulement l’embargo des États-Unis impulsé par Donald Trump et confirmé par Joe Biden empêche le groupe de faire appel à plusieurs importantes technologies américaines pour ses appareils, mais le géant chinois fait aussi face à des difficultés d’approvisionnement. Cette fois, c’est toute l’industrie qui est touchée, mais Huawei cumule les problèmes !
Difficultés d’approvisionnement et embargo américain
Selon une rumeur chinoise, Huawei pourrait être forcé de demander de l’aide à Qualcomm pour équiper son P50. Le smartphone haut de gamme, qui n’a toujours pas été officiellement lancé, doit logiquement fonctionner avec un Kirin 9000, la propre puce conçue par le constructeur. Mais ce dernier pourrait être forcé de changer ses plans devant les difficultés actuelles.
Malheureusement pour Huawei, il ne pourra pas se servir dans les stocks de Snapdragon 888 : le blocus américain lui interdit en effet d’utiliser des technologies 5G américaines. Qualcomm, qui se trouve en porte-à-faux dans ce dossier (c’est une entreprise US, après tout), pourrait néanmoins faire contre mauvaise fortune bon cœur en mettant au point un Snapdragon 888 uniquement 4G.
Malgré l’engagement fort de Qualcomm pour la 5G, il y a eu des rumeurs sur la conception d’une nouvelle puce 4G, notamment une déclinaison du Snapdragon 888 Plus (le prochain Snapdragon 895 pourrait aussi être disponible dans une version uniquement 4G). Qualcomm ayant moins de problème d’approvisionnement que Huawei, cela pourrait être une porte de sortie pour le constructeur chinois.
Huawei pourrait donc présenter une version 4G (avec une puce Qualcomm) du P50, et une version P50 Pro capable de se connecter à la 5G avec une puce Kirin 9000.
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