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Windows 365 : l’OS de Microsoft s’invite dans le cloud

Le nouveau service de Microsoft permettra aux écoles et entreprises d’accéder en streaming à une instance cloud 100% fonctionnelle de Windows, à partir de n’importe quel appareil.

À l’occasion de sa conférence Inspire du 14 juillet, Microsoft a enfin dévoilé son offre cloud très attendue. Baptisé Windows 365, ce service permettra d’accéder à une version web du système d’exploitation à partir de n’importe quel appareil.

Il ne s’agit pas simplement d’une plateforme en ligne pour avoir accès aux fonctionnalités de l’OS, mais bien d’une machine personnelle dématérialisée. L’utilisateur peut donc y importer ses documents et y installer toute sa suite logicielle. Il dispose ainsi d’un poste de travail accessible en permanence. Il est possible d’y accéder à partir de nombreux appareils et OS. Les plus communs, à savoir Android, MacOS, iPadOS ou encore Linux, seront tous pris en charge.

Un ordinateur dématérialisé clefs en main

Une option qui pourrait ravir les travailleurs itinérants, ou permettre à une structure comme une école d’avoir un accès rapide à l’outil informatique. Frandroid suggère également que Windows 365 pourrait être du pain béni pour les entreprises. Pour mettre à disposition un poste Windows 365, un administrateur réseau n’a besoin que de quelques minutes, une option qui permettrait de renforcer un parc informatique en temps réel, par exemple lors d’une hausse ponctuelle d’activité.

Par contre, cette offre ne permettra pas de soulager un utilisateur lambda fatigué de jongler entre différentes machines. Dans un premier temps, Windows 365 sera réservé aux entreprises et aux institutions d’enseignement. Son utilisation sera aussi restreinte aux usages professionnels. À l’heure actuelle, le cloud gaming ne fait pas partie des plans de la firme de Redmond pour Windows 365.

Azure Virtual Desktop et Windows 365 : deux produits pour deux philosophies

Pour l’utilisateur final, Windows 365 devrait être assez similaire aux autres options cloud déjà disponibles; on pense notamment à Azure Virtual Desktop (AVD), un service semblable déjà proposé par Microsoft. Il y a cependant plusieurs différences notables entre AVD et Windows 365. Le premier, extrêmement puissant et flexible, nécessite cependant une architecture réseau spécifique et des compétences techniques pointues pour la mise en place et la maintenance. Par conséquent, il est surtout pensé pour des entreprises spécialisées qui construisent leur propre système sur cette base.

Le second, en revanche, devrait être beaucoup plus accessible et facile d’utilisation; il se rapproche davantage d’un simple ordinateur dématérialisé, livré clefs en main. Cela pourrait ouvrir des portes à certaines institutions qui étaient jusque là privées d’informatique dématérialisée, souvent par manque d’effectifs, de moyens, ou de compétences techniques pointues. Avec un système dématérialisé, ces structures pourraient s’offrir une vraie bouffée d’air frais logistique. Plus besoin d’investir dans du matériel physique, de l’installer, d’en réaliser la maintenance… Le déploiement du service est prévu le 2 août prochain. À l’heure actuelle, nous ne disposons pas encore d’une grille tarifaire.

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