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New York ouvre son centre de lutte contre les cyberattaques

Les cyberattaques prennent de plus en plus d’ampleur, à tel point que les États-Unis considèrent désormais les pirates à l’origine de ces attaques comme des terroristes. La ville de New York a mis en place son propre centre opérationnel de lutte contre ce fléau.

Après plusieurs années de palabres (l’idée est dans l’air depuis 2017), New York a finalement ouvert son centre opérationnel Cyber Critical Services and Infrastructure (CCSI) au cœur de Manhattan. Cette initiative mêlant public et privé compte dans ses rangs Amazon, la Réserve fédérale américaine, IBM, la police de New York ainsi que des assurances et des entreprises de santé.

Des ransomwares qui mettent des villes à genoux

Le centre opérationnel a pour mission de favoriser la coopération entre toutes les parties touchées par une cyberattaque. Le CCSI doit également être en mesure de mettre en place une réponse commune à la hauteur du niveau de l’attaque si celle-ci touche les infrastructures vitales de la ville (comme le transport ou les hôpitaux par exemple).

New York est la première grande ville américaine à mettre en place un tel centre. Plusieurs autres métropoles du pays pourraient suivre comme Atlanta et Baltimore, qui ont subi des attaques récemment : les autorités ont essuyé des ransomwares qui peuvent paralyser des parts importantes de l’activité économique et sociale. L’absence de réponse appropriée et rapide provoque parfois un rétablissement extrêmement long qui ne fait qu’aggraver la situation.

Un centre où des décisions communes peuvent être prises rapidement pourrait justement aider les villes à rebondir plus rapidement après de telles attaques, ou tout du moins réduire les dommages. D’après une étude de Cybersecurity Ventures, les États-Unis subissent une cyberattaque toutes les 14 secondes ! 4 entreprises visées sur 10 finissent par payer la rançon, mais 80% d’entre elles subissent de nouveaux assauts.

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