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La NASA confirme le rétrécissement de la mésosphère

Grâce à une étude de grande envergure, l’agence spatiale américaine a confirmé l’affaissement de la mésosphère; un phénomène prévisible, en lien direct avec les gaz effet de serre.

D’après une étude de la NASA parue dans le Journal of Atmospheric and Solar-Terrestrial Physics, la mésosphère serait en train de s’affaisser sous l’effet des gaz à effet de serre. Un scénario anticipé depuis longtemps, mais qui n’avait jamais pu être confirmé. Il s’agit donc de la première étude qui parvient à démontrer proprement ce rétrécissement attendu.

Si ce résultat s’est fait attendre, c’est que la troisième couche de l’atmosphère est très difficile à étudier directement. Son domaine s’étend, approximativement et selon la méthode de mesure, de 50 à 100 kilomètres d’altitude. C’est trop haut pour les avions classiques, mais bien trop bas pour y parquer un satellite. Pour en savoir plus, les scientifiques de la NASA ont utilisé les données glanées sur une période de vingt ans par trois satellites placés sur une orbite plus haute : HALOE, SOFIE , et SABER. Les informations recueillies ont permis de confirmer cette contraction de la mésosphère sans ambiguïté.

Une conséquence (attendue) des gaz à effet de serre

Ce phénomène avait déjà été observé dans la stratosphère. La raison est à chercher du côté des gaz à effet de serre. En s’accumulant dans les couches inférieures de l’atmosphère, ces derniers les isolent des couches supérieures. Elles vont donc refroidir en conséquence, à une vitesse d’1 à 2°C tous les dix ans. En parallèle, puisque le volume d’un gaz est directement lié à sa température, c’est toute cette couche de l’atmosphère qui rétrécit de 150 à 200 m sur cette même période.

Comme souvent, un changement dans cette dynamique délicate en entraîne d’autres dans un vaste cercle vicieux. En effet, cette réduction de la mésosphère n’est pas sans conséquence. Elle favorise l’apparition de nuages polaires mésosphériques, aussi appelés nuages noctulescents.

Ces volutes sont splendides à observer. En revanche, elles constituent surtout une couche isolante, parquée à près de 100km du sol. Une sorte de couette qui participe à augmenter l’intensité de l’effet de serre, et donc du réchauffement atmosphérique. Une nouvelle occasion de constater à quel point notre planète est un système dynamique, où tous les éléments sont couplés et interdépendants… pour le meilleur comme pour le pire.

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4 commentaires
  1. Non, pas de risque de la perdre à priori. On risque d’avoir une atmosphère moins adaptée aux humains en revanche

  2. On va surtout connaître un air glacière si sa continue mais avant des retombés de pluie acide, si les gaz continue de s intensifier. Et donc j’ai envie de dire à tous les pétrolier indépendants roulé moins. Si vous aimez la vie.

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