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Donald Trump porte plainte contre Facebook, Google et Twitter

L’ancien président des Etats-Unis a annoncé hier qu’il allait porter plainte contre Facebook, Google et Twitter ainsi que leurs patrons respectifs.

En bannissant Donald Trump de leurs plateformes après les violentes émeutes du Capitole, Google, Facebook et Twitter se sont-ils rendus coupables de “censure illégale et inconstitutionnelle” ? C’est en tout cas ce dont semble convaincu Donald Trump. L’ancien président des Etats-Unis se semble toujours pas se remettre de son éviction de la sphère médiatique, et a annoncé mercredi 7 juillet via un discours officiel qu’il déposait une plainte collective contre les grands géants du web. Sont concernés par cette action en justice Google, Facebook et Twitter, mais aussi leurs grands patrons Sundar Pichai, Mark Zuckerberg et Jack Dorsey.

Trump réclame la “fin du silence forcé”

“Nous demandons au tribunal fédéral du district sud de la Floride d’ordonner l’arrêt immédiat de la censure illégale et honteuse de la part des groupes de réseaux sociaux visant les Américains” a ainsi expliqué le milliardaire devant son auditoire, avant de donner la parole à d’autres internautes qui auraient eux aussi, été victimes de censure. “S’ils peuvent me le faire à moi, ils peuvent le faire à n’importe qui. Et d’ailleurs c’est exactement ce qu’ils font”.

Pourquoi la plainte a peu de chance d’aboutir ?

En réalité, et même si Trump a bien intenté un procès contre les géants de la tech, la plainte déposée par l’homme politique a très peu de chances de se conclure en sa faveur. D’abord parce que l’action collective de Trump a été lancée en Floride, et pas en Californie, où résident les sièges sociaux de Google, Twitter, et Facebook. Ensuite parce que plusieurs dizaines de plaintes similaires ont déjà été déposées ces dernières années, et qu’elles ont toutes donné raison aux GAFAM.

Enfin, parce que si Trump assure sa défense en citant allègrement le premier amendement relatif à la liberté d’expression, ce dernier ne s’applique pas aux entreprises privées. Ainsi, les GAFAM sont (en théorie) parfaitement libres d’imposer les règles qui leurs conviennent aux utilisateurs qui sont d’ailleurs invités à les accepter via les fameuses conditions générales d’utilisation.

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3 commentaires
  1. “Ouin ouin” , au lieu de perdre de l’argent dans un procès perdu d’avance il aurait pu payer correctement ses impôts ^^
    Et le fait que son “réseau social” ait dû fermer rapidement faute de trafic ça pourrait lui faire relativiser l’importance qu’il se donne aux yeux des gens .

  2. On ne censure pas un President surtout avant la fin de son mandat , tout privés que soient les Gafam ! C’est choquant .

  3. mmmh…. pas trop non…. il a accepté leur réglés lui même en acceptant les fameuses conditions générales d’utilisation comme le dit si bien l’article.

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