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Tim Cook défend le jardin fermé d’iOS

Tim Cook a de nouveau fait valoir la sécurité de l’iPhone, en opposition aux appareils sous Android qui sont plus souvent victimes de malwares, a-t-il affirmé. Des déclarations qui n’arrivent pas par hasard.

Le patron d’Apple a été interviewé par Brut à l’occasion du salon VivaTech, qui se tenait cette semaine à Paris. Tim Cook a notamment expliqué qu’Android comptait « 47 fois plus » de logiciels malveillants qu’iOS, le système d’exploitation de l’iPhone. Si les appareils d’Apple sont plus sécurisés que ceux sous Android, c’est selon lui pour une bonne raison : « Nous avons conçu iOS de telle manière qu’il n’y a qu’un seul App Store et que toutes les applications sont examinées avant d’être mises en ligne ».

Une structure fermée qui empêche les malwares

Il a également ajouté que cette structure empêchait une grande partie des malwares de faire des ravages dans l’écosystème iOS. Une déclaration qui ne tombe pas au hasard. La Commission européenne enquête actuellement sur l’App Store qui permettrait à Apple, selon plusieurs éditeurs comme Epic Games ou Spotify, de profiter d’un abus de position dominante lié, entre autres, à la commission prélevée par le constructeur (de 15 à 30%).

Surtout, Bruxelles et les États membres de l’Union travaillent actuellement sur un ensemble de nouvelles règles visant à rééquilibrer la puissance des grandes plateformes du numérique et d’internet par rapport à la concurrence. Le Digital Markets Act (DMA) regroupe toutes ces futures règles et en attendant qu’elles soient adoptées, Apple fait pression pour éviter que le DMA soit trop contraignant à ses yeux.

Tim Cook a pris l’exemple du sideloading, qui permet de télécharger et d’installer une application sans passer par l’App Store officiel. Pour lui, il s’agirait ni plus ni moins que d’un moyen de détruire la sécurité de l’iPhone et, in fine, de saper la confiance des utilisateurs. Malgré tout, beaucoup trouvent ce discours exagéré : le sideloading, c’est la méthode de prédilection pour installer des logiciels sur Mac, depuis toujours.

Au cours du procès qui a opposé Epic Games à Apple, Craig Federighi qui est le vice-président au logiciel du constructeur, avait reconnu que le Mac était criblé de malwares… Une manière inattendue de défendre le modèle de l’App Store, en tapant sur l’autre plateforme d’Apple !

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