Ce n’est pas la première et probablement pas la dernière fois que l’Autopilot de Tesla montre ses limites. Le 15 mai dernier, une Tesla Model S est ainsi rentrée de plein fouet dans une voiture de police dans l’État de Washington. Fort heureusement, le véhicule percuté, stationné au moment de l’impact, était vide et personne n’a été tué ni même blessé.
D’après NBC, qui relate cette affaire, les autorités ont constaté que l’Autopilot était activé lors de l’impact. Le conducteur de la Tesla Model S impliqué dans cet accident a admis qu’il avait activé le système de pilotage automatique et n’était pas spécialement vigilant au moment du crash.
Cet incident n’est pas un cas isolé. En mars, une Tesla Model Y s’écrasait elle aussi contre une voiture de police stationnée dans l’Etat du Michigan. Le conducteur de 22 ans avait alors déclaré que l’Autopilot était activé au moment de la collision, et il n’y avait là aussi eu aucun blessé. En revanche, il y a un mois, un accident de la route impliquant une Tesla Model S suspecté d’être en mode pilotage automatique faisait deux victimes au Texas. Dans cette affaire, l’enquête semble indiquer que le siège conducteur était vide au moment des faits.
L’Autopilot n’est pas de la conduite autonome
Malgré les progrès de l’Autopilot, il ne s’agit pas (encore) d’une conduite dites autonome et l’attention du conducteur doit toujours rester focalisé sur la route. Tesla précise par ailleurs sur son site que « les fonctionnalités actuelles de l’Autopilot exigent une surveillance active de la part du conducteur et ne rendent pas le véhicule autonome. » Par ailleurs, l’Autopilot tel qu’il est livré dans les véhicules de Tesla nécessite du conducteur qu’il garde les mains sur le volant en toutes circonstances, de façon à anticiper le moindre dysfonctionnement.
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Bon, à un moment il faut que quelqu’un le dise :
“Malgré les progrès de l’autopilot il ne s’agit pas (encore) d’une conduite dites autonome et l’attention du conducteur doit toujours rester focalisé sur la route.”
Mais à quel moment vous donnez un jouet qui s’appelle “autopilot” ou “pilote automatique” en Français, et vous espérez que les gens restent concentrés à 100% à rien ******* derrière leurs volants, vous y croyez vraiment vous ?
Vous avez déjà fait de la simulation de vol ? Même quand vous êtes attentifs, c’est 1 à 2 secondes pour réagir à une situation improbable, dans un avion qui met plusieurs minutes à chuter ça va, dans une voiture qui risque de s’en prendre une autre d’une seconde à l’autre, ça va moins.
Bref, faites le test vous même, activez le pilote auto sur le même tronçon de route tout les jours, et vous allez voir que très rapidement, vous piquerez du nez pendant que la voiture vous conduit bien tranquillement.
Allez les couillons, ayez de bon accidents automatiques.
Il suffit donc de changer le nom pour Semi-Autopilot et c’est bon!