C’est en 2014 que l’artiste Martin Vargic s’est mis en tête de « cartographier » internet sous la forme d’une carte à l’ancienne. Sept ans plus tard, il a décidé de mettre à jour son œuvre, le paysage d’internet ayant « considérablement changé », explique-t-il, « et l’ancienne carte semblait de plus en plus dépassée ».
Des pays comme des sites web
Après plus de mille heures de travail, le résultat est très impressionnant. La carte est passée d’environ 200 sites à plus de 3.000. Chacun d’entre eux est représenté sous la forme d’un pays, qui sont groupés ensemble en fonction de catégories : sites de presse, réseaux sociaux, moteurs de recherche ou encore plateformes de commerces en ligne.
Pour déterminer la surface des pays, donc des sites web, Martin Vargic a repris les chiffres d’Alexa Rank qui mesure la popularité de chacun d’entre eux (ce n’est pas toujours correct, mais pour ce projet c’est suffisant). Au centre de la carte se trouve « le noyau et la colonne vertébrale d’internet tel nous le connaissons » : on y trouve des fournisseurs d’accès comme Orange ou Verizon, entourés des navigateurs web (Chrome, Safari…). Tout au sud se trouve le continent du dark web.
En se rapprochant de la carte, on peut s’apercevoir du travail de fourmi réalisé par l’artiste. Les frontières des pays sont représentés selon les couleurs principales du site (comme du bleu pour Facebook), et à l’intérieur prennent place la capitale du nom du ou des fondateurs, tandis que les villes portent les noms de fonctions et de services.
La carte, en dehors de ses qualités esthétiques, donne une meilleure idée du poids des sites et plateformes qu’on utilise chaque jour.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.