Lors de sa conférence d’ouverture de la GTC21, NVIDIA a frappé fort. Certes, on ne parle pas ici de produits pour le grand public, la GTC étant traditionnellement cantonnée aux dernières innovations technologiques destinées à l’industrie, comme l’IA et le développement du cloud. Néanmoins, cela n’a pas empêché NVIDIA de bousculer son monde avec un plan de route extrêmement ambitieux, suite à son récent rachat d’ARM.
Grace, un CPU plein de grâce
C’est ainsi que le fondeur des GeForce vient de dévoiler Grace, son tout premier processeur ARM, mais non, vous ne pourrez pas l’installer dans votre tour PC. Il s’agit en effet d’un CPU destiné aux data centers, « pas un concurrent des processeurs x86 », explique NVIDIA. Néanmoins, il offrirait « dix fois les performances des serveurs actuels les plus performants dans ce domaine », notamment grâce au travail accompli sur NVLink pour permettre une bande passante de 900 Go/s entre le CPU et le GPU. La bande passante du LPDDR5 EEC a également été doublée, tout en consommant dix fois moins d’énergie.
Grace sera disponible en 2023 et équipera dans un premier temps le supercalcultateur ALPS pour le Swiss National Supercomputing Centre (CSCS). On le retrouvera également du côté du Nouveau-Mexique, aux États-Unis, dans le Laboratoire national de Los Alamos. En définitive, si NVIDIA n’attaque pas frontalement Intel, il démontre son savoir-faire sur ce secteur où son concurrent était pourtant considéré comme un leader incontesté… mais pour combien de temps encore ?
Le géant de Santa Clara en a également profité pour lever le voile sur d’autres innovations destinées à l’industrie, dont un « nouveau type de processeur », un « DPU » baptisé BlueField 3 qui servira à « décharger et accélérer l’énorme charge de calcul de la virtualisation, de la mise en réseau, du stockage et de la sécurité » des data centers. On retrouve également un moteur de requêtes Megatron/Triton pour accélérer les traitements, et, du côté de l’automobile, NVIDIA annonce le lancement du successeur d’Orin, Drive Atlan, en 2024 et de premières applications commerciales en 2025.
Et côté grand public ?
NVIDIA avait heureusement quelques annonces grand public dans sa besace. La première, c’est son association avec le taïwanais MediaTek sur les SoC MT812x avec des GPU RTX intégrés, et l’arrivée d’une plateforme de référence capable de tirer parti des SDK de NVIDIA, et gérant à la fois Linux et Chromium. De ce fait, ces SoC auraient une place de choix à la fois sur smartphones et même des ChromeBook.
Côté GPU, NVIDIA annonce l’architecture « Ampere Next » sur ses futurs GPU en 2022. Celle-ci cédera sa place à l’architecture « Ampere Next Next » en 2024. Bien sûr, il ne s’agit que de noms provisoires permettant au fondeur de dévoiler sa feuille de route pour les années à venir.
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alors si une 3070 vaut 1400 au lieu de 519 + 100/150 version custom
sa sera quoi le prix de 4070 et en verra t’ont la couleur , comme les 3000 sont vendu en rapport a la puissance des générations précédente les prochaine 4070 seront inachetable
“NVIDIA dégaine l’artillerie lourde, dont un premier CPU ARM”
ha et le tegra c’etait quoi alors ?
et bien dit ca, on en apprend plus en commentaire que dans les articles