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Facebook veut étiqueter certaines publications pour donner du contexte

Pour lutter contre la désinformation, Facebook s’inspire de son principal rival : Twitter. La plateforme de Mark Zuckerberg teste l’affichage de label pour recontextualiser les publications les plus populaires.

Crédits : Brett Jordan via Unsplash

Sur les réseaux sociaux, il est parfois nécessaire d’avoir un peu de contexte. Consciente que sa plateforme est largement utilisée par ses internautes pour s’informer, Facebook tente de clarifier les choses et principalement du côté des fils d’actualités. Pour ce faire, la firme de Mark Zuckerberg planche sur de nouveaux labels, qui donnent du contexte aux publications les plus populaires. Concrètement, les informations partagées par un membre d’un gouvernement seront identifiées comme telles. C’est peu ou prou ce que fait désormais Twitter avec les médias affiliés à un gouvernement. Pour éviter aussi à certains internautes de tomber dans le panneau des médias satiriques ou parodiques, à l’image du Gorafi en France, Facebook prévoit aussi de les annoter de la mention satirique ainsi que de la définition du terme. Sur une capture d’écran partagée par Facebook Newroom, on peut lire:

À partir d’aujourd’hui aux États-Unis, nous testons un moyen de donner aux internautes plus de contexte sur les pages qu’ils voient. Nous commencerons progressivement à appliquer des libellés tels que “officiel public”, “page de fans” ou “page satirique” aux publications dans le fil d’actualité, afin que les gens puissent mieux comprendre de qui ils viennent.”

Une fonctionnalité plus que nécessaire

Pour l’instant, cette fonctionnalité est simplement limitée aux États-Unis et sur certains contenus. Si la phase de test s’avère concluante, il faudra s’attendre à la voir débarquer sur tous les terminaux dans les prochains mois. Il faut dire qu’il devenait impératif pour Facebook de trouver une solution pour endiguer la propagation de fake news et théories du complot. Encore aujourd’hui, elle reste la plateforme favorite de la désinformation. Selon une étude relayée en mars dernier par CNN, les sources de désinformation liées à la droite et particulièrement l’extrême droite américaine sont bien plus nombreuses que sur les autres plateformes, mais aussi plus susceptibles d’être repartagées en masse.

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