Depuis son lancement en 2018, le télescope spatial TESS (pour Transiting Exoplanet Survey Satellite) n’a pas chômé. Il a collecté les preuves de l’existence de plus de 2.200 planètes, dont des centaines de « petites » planètes, dont beaucoup sont telluriques, c’est à dire composées essentiellement de roches et de métal, comme la Terre.
Un télescope bien occupé
C’est désormais au tour des scientifiques de confirmer ces découvertes et de dénicher les exoplanètes, ces planètes qui orbitent autour d’une étoile. Il reviendra aux télescopes qui succèderont à TESS de déterminer la présence d’eau, d’oxygène et d’autres « briques » nécessaires à la vie sur ces exoplanètes. Beaucoup de travail en perspective donc, grâce à l’excellent travail de TESS.
La mission du satellite est désormais de « boucher » les trous dans la carte spatiale qu’il a explorée ces deux dernières années. Pour y parvenir, TESS va surveiller les « ombres » générées par les exoplanètes qui passent devant leurs étoiles. Cette recherche méticuleuse est rendue possible par les capteurs extrêmement sensibles du télescope.
TESS a déjà débusqué quelques exoplanètes remarquables, comme TOI-700 d qui fait la taille de la Terre et qui se trouve être dans la « zone habitable » de son étoile. Cette planète se trouve à une centaine d’années lumière, soit une distance proche selon les standards astronomiques. Ou encore TOI 849 b, une géante gazeuse dont la masse est de 40 fois supérieure à celle de la Terre, mais seulement trois fois plus grande. Elle a perdu son atmosphère, ou elle n’en a jamais eue.
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