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NFT : le premier tweet de l’histoire s’est vendu à 2,9 millions de dollars

C’est officiel, le premier tweet de l’histoire n’appartient plus à Jack Dorsey. Après deux semaines d’enchères, il a finalement été vendu en NFT pour la modique somme de 2,9 millions de dollars. C’est Sina Estasvi, qui détient l’enchère la plus haute depuis le 6 mars dernier, qui est l’heureux propriétaire.

Crédits : Alexander Shatov / Unsplash

Jack Dorsey n’est plus le détenteur de son premier tweet. Le créateur de Twitter a vendu sa première publication aux enchères. Après plus de deux semaines de lutte acharnée entre les potentiels acquéreurs, elle s’est vendue pour 2,915,835. 47 dollars. Lancée le 6 mars dernier, cette enchère a rapidement été dominée par le nouveau propriétaire : Sina Estavi. Il avait proposé pas moins de 2,5 millions le 6 mars dernier, avant d’augmenter son enchère juste avant la fin de la vente, pour une raison qui reste encore inconnue. Il a donc déboursé pas moins de 1630.5825601 Etherum pour mettre la main sur cette relique d’Internet. Le PDG de Bridge Oracle a d’ailleurs adressé un message à tous ceux qui ne comprendrait pas vraiment sa démarche. Il explique “Ce n’est pas un simple tweet. Je pense que dans plusieurs années, les gens réaliseront la vraie valeur de cette publication, comme la peinture de Mona Lisa”.

https://twitter.com/sinaEstavi/status/1374063984396136450

Une généreuse donation pour une ONG

Si cette enchère rapporte gros au PDG de Twitter, il compte bien redistribuer cette somme. Il avait annoncé vouloir donner l’intégralité du montant à l’organisation à but non-lucratif : GiveDirectly. Cette association donne de l’argent aux personnes en situation de pauvreté en Afrique par exemple. Jack Dorsey recevra donc 95 % du prix de vente et 5 % iront directement dans la poche de la plateforme Cent, sur laquelle l’œuvre a été vendue. De son côté, Sina Estavi recevra bientôt un certificat d’authenticité qui est “unique, car il a été signé et vérifié par le créateur”. Une manière pour lui de s’assurer que le vendeur est bien propriétaire de l’œuvre. Pour rappel, de nombreux artistes pointent du doigt le manque de rigueur des plateformes de vente quant à la vérification de l’identité des utilisateurs.

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5 commentaires
  1. Ce n’est pas un simple tweet. Je pense que dans plusieurs années, les gens réaliseront la vraie valeur de cette publication, comme la peinture de Mona Lisa

    WTF ? Comparé Mona Lisa à un tweet ?

    605a5c129488bc4803fae3a7.jpg

  2. L’art est subjectif et vit en dehors de son époque, Mona Lisa n’a rien de particulier si ce n’est la valeur qu’on lui donne ^^
    Le tout premier tweet a quelque chose d’historique pour un process qui a littéralement changé le monde et notre rapport aux autres (pour le meilleur comme pour le pire) donc ça ne m’étonne pas plus 🙂

  3. C’est compliqué comme discernement ,par exemple les peintures rupestres en tant qu’art seulement c’est nul , mais c’est leur contexte historique qui en font certaines des oeuvres les plus protégées ici au monde, pareil pour certains tableaux en lien avec la religion 🙂
    On arrive juste dans une nouvelle ère un peu bizarre avec de l’art numérique non “tangible” mais qui peut tout aussi bien prétendre au statut d’oeuvre ^^

    Si De Vinci n’avait pas été un personnage historique la Joconde aurait été osef, et l’a été en son temps :p

  4. Ce que le monde n a pas compris c est que dans le future c est les musées qui serront intéressés par le 1 er twitte de la 1 ère plateforme qui a empêcher un président des usa a parler librement , ça a complètement modifié notre façon de vivre à tous.
    La valeur est historique pas artistique ….

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