L’idée a tout d’un film de science-fiction, et pourtant. Le Facebook Reality Labs, la division de recherche AR/VR du géant des réseaux sociaux, a présenté en début de semaine ses projets de recherche en termes d’interface humain-machine. Contrairement à Elon Musk, qui rêve de transformer ses utilisateurs en métahumains grâce à des puces implantées à l’arrière de leur crâne, Facebook n’a jamais caché avoir une approche davantage tournée vers les wearables. Dans une entrevue pour le média The Information, Mark Zuckerberg avait d’ailleurs évoqué son envie de proposer des alternatives moins invasives à NeuraLink “qui ne nécessitent pas de se faire percer la tête”.
Pour réussir à créer une interface humain-machine fluide, Facebook a ainsi imaginé un gros bracelet, capable d’intercepter les signaux électriques envoyés aux muscles par notre cerveau. Basé sur la technologie électromyogramme, ce nouvel accessoire un peu encombrant pourrait ainsi anticiper le moindre de vos mouvements, simplement par la pensée. À l’heure actuelle, il est encore difficile de projeter une quelconque utilité de l’appareil dans notre quotidien, mais cela pourrait donner lieu à des ordinateurs capables de comprendre nos mouvements et simplement par la pensée. Une technologie qui pourrait notamment révolutionner la réalité virtuelle, en permettant à l’utilisateur de se passer de manettes. Dans le domaine médical, ce type d’avancée pourrait également permettre aux personnes amputées de contrôler parfaitement une prothèse articulée, simplement par la pensée.
En réalité, cette technologie aussi impressionnante soit elle n’est pas totalement inédite. Quelques années auparavant, elle avait déjà été évoquée par la start-up Ctrl-Labs, avant que cette dernière ne soit rachetée par Facebook en 2019. Nul ne doute qu’entre-temps, le projet a eu le temps d’évoluer. Pour autant, rien ne confirme que ce dernier sera accessible à la vente un jour.
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