Passer au contenu

Bitcoins : les premières enchères françaises font flamber la cryptomonnaie

C’est la première fois en France que des Bitcoins étaient mis aux enchères. Certains se sont arrachés, jusqu’à atteindre un prix de vente cinq fois supérieur à leur cours. 

Crédits : Thought Catalog via Unsplash

Cette semaine marquait une grande première pour l’histoire du Bitcoin en France. Pour la toute première fois, la cryptomonnaie virtuelle a été l’objet d’une vente aux enchères. Organisée par la maison de vente Kapandji Morhange, cette dernière faisait suite à une saisie de l’Agrasc (Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués), rapporte le site de BFMTV. Elle mettait en vente près de 479 lots, dont certains contenaient jusqu’à 20 Bitcoins.

Obligé de recommencer les enchères

Sans surprise, cette vente historique a suscité un véritable intérêt chez les acheteurs, au point de voir le prix des lots s’envoler bien au-delà de leur cours habituel. Interloquée par cet engouement sans doute inattendu, la commissaire-priseur en charge de la vente a même pris la décision de redémarrer l’enchère du premier lot (0,11 Bitcoin), en rappelant à son auditoire qu’il ne s’agissait pas d’un Bitcoin entier. Il faut dire que cette première vente inédite a été remportée après une mise de 26 800€ hors frais. À titre de comparaison, 1 Bitcoin possède une valeur actuellement située à 48 500 € (au 18 mars 2021). 0.11 Bitcoin revient donc à un peu plus de 5000€. Pour sa première mise aux enchères françaises, la monnaie virtuelle se sera donc arrachée à plus de cinq fois son cours. Les autres lots ont quant à eux été cédés à des prix plus “raisonnables”, entre 40 000 et 45 000 € le Bitcoin. Un pari pas si fou, puisque grâce aux NFT, qui permettent d’authentifier chaque Bitcoin individuellement, ce lot pourrait rapidement devenir collector.

D’où proviennent ces Bitcoins ?

Si ces quelques Bitcoins seront désormais connus comme les premiers à avoir été vendus aux enchères en France, leur histoire est un peu moins reluisante. Saisis par l’Agrasc, ils proviennent du casse de Gatehub, survenu en juin 2019. Au total, la plateforme avait perdu près de 9,5 millions d’euros en cryptomonnaie (XRP). Un butin qui a notamment permis aux malfaiteurs de s’offrir des Bitcoins, dont 610 ont finalement été saisis par la justice. Le pactole, estimé à près de 30 millions d’euros pourrait donc rapporter très gros à l’État.

[amazon box=”B0774QCYWH”]

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

12 commentaires
  1. Ah bizarrement là ça ne dérange pas l’Etat de vendre une “monnaie qui finance le terrorisme” quand ça rapporte autant…

  2. A partir du moment où ça le dérange pas de vendre des armes à n’importe qui on n’est plus à ça près ^^

  3. Bonjour! Quelqu’un aurait-il la gentillesse de m’expliquer comment les gens vendent concrètement leur bitcoin? Je veux dire à l’instar d’action en bourse disons qu’en ce moment un BT vaut 50000€. Soit ça je comprends la valeur spéculative, mais concrètement, comment se passe une « vente » de BT ? Qui achète au prix le plus élevé ? Quels sont les délais ? J’ai du mal à capter la mécanique de l’ensemble.. autant quand les prix sont bas, bah ça semble peu risqué de prendre un pari d’achat mais quand les prix sont aussi haut, qui peut bien en acheter ??

  4. C’est exactement comme les actions, des singes ont bien acheté Tesla après un plus de +1000% en 1 an, sans aucune raison fondamentale 🙂 (si ce n’est la crise covid 🤔 )

  5. Selon certaines hypothèses la valeur pourrait largement dépasser les 100k dans quelques années, donc ça convainc certains de mettre le prix ^^

  6. Faut quand même en trouver du pigeon fortuné prêt à débourser une telle somme pour parfaits du vent ( en même temps avec les prix des enchères des NFT récemment…) merci de vos avis en tous cas…

  7. Tu peux acheter/vendre un faction de bitcoins. Pas besoin de vendre la totalité du bitcoin. De plus prosaïquement les bitcoins n’existe pas, ce ne sont que des UTXOs.

  8. “… grâce aux NFT, qui permettent d’authentifier chaque Bitcoin individuellement, ce lot pourrait rapidement devenir collector”.
    – Sérieusement, s’qu’il faut pas lire ici. Vous êtes vraiment à la ramasse. Donc demain j’lance un NFT avec OpenTimeStamp pour traquer les échanges des comptes à balance d’Ether. De plus, comme on ne peux pas auditer en temps le supply de ce shitcoin, ça sera collector dans l’avenir !
    – Le JdG c’est deux poids, deux mesures : 6 ans à critique de façon péjoratif la spéculation sur Bitcoin et fait l’apologie de la spéculation sur des shitcoins. Super continuer à vous ridiculiser comme ça les gars !

  9. C’est un signe des temps. Les bourses c’est pareil, voir en pire, car elles sont à des records de tous les temps alors que l’économie mondiale est à genoux.

    D’autres diraient que ces gens se protègent contre un effondrement de leur monnaie…
    Vu la quantité qu’on imprime depuis 2008 (qui va crescendo) je dirais que les fous sont ceux qui rient en lisant cette phrase 🙂

  10. Il est possible de vendre de grès à grès des BTC, mais le plus simple (et sécurisé) est de passer par des plateformes de trading qui gèrent le BTC. Evidement il y à une commission de vente et les transactions peuvent prendre jusqu’a 1h selon les plateformes.
    En fait l’achat et la vente de BTC se fait comme n’importe quelle valeur boursière.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mode