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Espace : Thomas Pesquet devient le premier commandant français de l’ISS

Alors que son prochain voyage spatial est prévu dans seulement quelques semaines, le spationaute Thomas Pesquet est revenu sur les dessous de la mission Alpha, durant laquelle il endossera le rôle de commandant, une première pour un Français.

Crédits : NASA / Public Domain.

C’est officiel. Dans quelques semaines, le 22 avril prochain, Thomas Pesquet s’envolera à nouveau pour l’ISS. Quatre ans après son premier voyage spatial, le spationaute prend du galon, puisqu’il endossera cette fois le rôle de commandant de bord. L’information, confirmée aujourd’hui pendant une conférence de presse de l’ESA fait figure d’évènement. En effet, c’est la première fois de l’histoire qu’un Français se voit offrir le poste. “C’est une reconnaissance pour tout le monde, pas seulement pour moi” s’est réjoui le principal intéressé.

Programme chargé sur l’ISS

Durant les six mois que durera la mission Alpha, Thomas Pesquet devra ainsi collaborer avec une équipe internationale pour réaliser différentes missions de recherche et de maintenance à bord de la Station spatiale internationale. Quatre sorties sont notamment prévues, afin d’installer de nouveaux panneaux solaires. Une tâche “assez enthousiasmante” confie le spationaute, qui avait déjà remplacé les batteries de l’ISS lors de sa dernière mission. Dans son emploi du temps chargé, Thomas Pesquet devra aussi mener à bien plusieurs missions de recherche. Parmi elles, des expérimentations sur le PK-4 (plasma), les cristaux de protéines et les métaux antimicrobiens. Autant de sujets qui pourraient permettre de mieux s’armer dans la lutte contre les infections antibiorésistantes ainsi que certaines maladies encore incurables.

Préparer le départ

À quelques jours de son décollage pour l’ISS, c’est un programme chargé qui attend Thomas Pesquet. “Nous avons quand même pas mal d’activités : des briefings, beaucoup de sport et il faut aussi se faire couper les cheveux”, rapporte le spationaute. Des “choses bêtes”, auxquelles s’ajoutent les derniers préparatifs du voyage, qui le coupera de ses proches pendant plusieurs mois : “J’essaie au maximum de faire venir mes amis et ma famille aux États-Unis, mais la situation sanitaire nous complique pas mal la vie. C’est beaucoup d’investissement”. Concernant sa préparation mentale et physique en revanche, il avoue se mettre “un peu moins la pression” que lors de son premier vol en 2016 : “Je sais de quoi j’ai besoin, et de quoi je n’ai pas besoin. L’ISS, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas totalement, et puis en quatre ans, il y a finalement assez peu de choses qui ont changé”.

Le premier Européen sur Crew Dragon

Pour ce nouveau voyage, c’est à bord de Crew Dragon, la capsule de SpaceX que Thomas Pesquet se rendra sur l’ISS. C’est la toute première fois qu’un Européen voyagera en son sein. Malgré l’inexpérience de la capsule spatiale, qui n’a pour le moment réalisé qu’un seul vol habité, le spationaute se veut confiant : “Les risques sont calculés. Il vaut mieux être optimiste, sinon on ne dort pas de la nuit. Ça a marché une fois, il n’y a pas de raison que cette fois ça ne fonctionne pas”.

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3 commentaires
  1. J’admire ce gars là, son parcours, malgré les difficultés d’élitisme qu’il représente, est absolument parfait. C’st un exemple à suivre sans réserve… 🤩👍

  2. Ah, tiens, j’ai un jaloux qu’est pas d’accord mais qu’est incapable de s’exprimer… 🙄

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