L’information vient de la NASA, et elle se voudrait presque rassurante. Selon une équipe de chercheurs, le moment où le Soleil aura consommé tout l’oxygène de la Terre avant de détruire toute forme de vie n’est pas pour demain. Ni même pour cette année. En réalité, et d’après leurs calculs, cela n’arrivera pas avant l’année 1 000 002 021, soit dans un petit milliard d’années. De quoi vous détendre un peu, et revoir vos plans de participer à la première colonie martienne de SpaceX, la société d’Elon Musk. Dans un article publié lundi sur le très prestigieux site Nature, et relayé par le site de The Next Web, l’équipe de la NASA explique ainsi que si les dernières heures de la Terre ne sont pas pour demain, elles résulteront d’une croissance du rayonnement solaire, qui va progressivement atteindre un point de non-retour, et brûler notre atmosphère.
Des prédictions encore incertaines
Pour parvenir à leurs conclusions, les scientifiques en charge de cette étude expliquent s’être basés sur une simulation de l’évolution de la Terre. Une modélisation à grande échelle répétée plusieurs centaines de milliers de fois, mais qui comporte encore bon nombre d’incertitudes, notamment “sur les évolutions géologiques et biologiques” qui auront lieu entre-temps sur notre planète. Sans parler du réchauffement climatique induit par l’Homme, qui représente à lui seul une menace sur notre existence tout entière, et qui pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l’humanité bien avant que le Soleil ne décide de s’en mêler. Avec encore un milliard d’années à passer sur Terre, il serait peut-être temps de résoudre nos problèmes environnementaux actuels pour s’assurer un avenir plus pérenne.
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