Starlink va pouvoir lancer son service en France : l’Arcep a en effet donné son feu vert qui va permettre à l’entreprise de fournir un accès à internet fixe par satellite. Plus précisément, l’Autorité de régulation des communications électroniques a attribué à SpaceX, qui opère Starlink, une autorisation d’utilisation de fréquences.
Un village contre Starlink
C’est l’Arcep qui fixe les conditions techniques d’utilisation, qui visent à permettre la cohabitation entre plusieurs services et utilisateurs différents pour réduire au maximum les risques de brouillage. L’autorité précise toutefois que SpaceX devra obtenir d’autres autorisations, notamment auprès de l’ANFR (Agence nationale des fréquences), pour l’implantation de stations radioélectriques.
Cette implantation risque de se heurter aux craintes des populations, comme c’est le cas à Saint-Senier-de Beuvron, dans la Manche. SpaceX a en effet choisi la commune, qui compte 356 habitants, pour installer une station terrestre. L’entreprise cherche à acquérir une parcelle de trois hectares, mais le conseil municipal a fait savoir, dès le mois de novembre, son opposition à ce projet. Et au début du mois de décembre, un arrêté d’opposition à la déclaration préalable a été émis.
La technologie de Starlink nécessite l’installation de neuf antennes de près de 3 mètres, réparties sur 400 mètres carrés. Tout autour de la parcelle s’élèveront des murs de deux mètres de haut. Sipartech, le prestataire qui s’occupe de la construction du site, a expliqué que les niveaux d’exposition ne dépasseront pas les limites en vigueur. Et il a bien l’intention de commencer les travaux.
C’est le combat du pot de terre contre le pot de fer, avec cette fois en toile de fond la peur des ondes… Starlink a choisi deux autres emplacements en France pour ses stations, près de Dunkerque et de Bordeaux.
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Attention prendre le train rend fou