Les masques sont devenus essentiels à notre quotidien. Obligatoires dans tous les lieux publics en France, il faut en revanche les manier avec précaution pour éviter d’être contaminé par les gouttelettes présentes sur les deux surfaces. S’ils ne servent à l’heure actuelle qu’à faire barrière entre les différents porteurs, ils pourront à l’avenir tuer les virus. C’est du moins ce qu’avance la start-up française BioSerenity. Basée à Troyes, l’entreprise vient de mettre au point un modèle de masque virucide grâce à sa technologie baptisée Cidaltex. Concrètement, l’une des quatre couches qui compose le masque contient une “molécule cage”, la cyclodextrine, sur laquelle il est possible de fixer un agent antiviral et antibactérien rapporte l’AFP en partenariat avec BFM TV. Selon les études menées en partenariat avec le CHU de Lille, l’Inserm et le CNRS, ce masque est capable de réduire la charge virale de 99,9 % en moins de 5 minutes et de 99,96 % en moins de 2 heures. Une belle initiative qui devrait aussi faciliter le traitement des déchets engendrés par l’usage des masques. Les propriétés leur permettant de se décontaminer d’eux même devrait ainsi diminuer les risques de contamination virale liés à la manipulation des masques usagés.
Déjà disponible à la commande
Depuis mardi 16 février, il est possible de mettre la main sur l’un des deux modèles prévus par l’entreprise. La version FPP2, certifiée CE, est en effet disponible à la vente et proposée au prix de 1,49 euros. Pour le modèle chirurgical, il faudra en revanche patienter jusqu’au 22 février prochain. Ce masque grand public sera commercialisé à 0,44 euros, après une distribution aux soignants. Il seront d’abord disponibles sur le site de l’entreprise, avant de rejoindre les rayons des pharmacies. Ils seront tous les deux efficaces contre le Sars-Cov-2 et ses variants, mais aussi les autres virus et bactéries, comme le staphylocoque doré. “Ces masques virucides pourrait donc diminuer fortement le risque de contracter une infection par voie respiratoire à l’hôpital, par exemple.”
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Un virus n’est pas un être vivant. Juste un petit rappel. C’est grosso modo un morceau d’ARN qui modifie la structure de l’ADN et fragilise le rôle de la cellule hébergeante. Pour la covid19, le coronavirus modifie et affaiblit les défenses du système respiratoire, par exemple.