Pendant de nombreuses années, les grands opérateurs internet ont été les maîtres d’œuvre pour la pose de ces câbles sous-marins par lesquels transitent la vaste majorité du trafic internet mondial. Des équipements indispensables pour assurer une bonne connexion au web partout dans le monde. Mais depuis quelques temps, les plateformes financent ces infrastructures pour une bonne raison : elles concentrent une bonne partie des besoins des internautes.
Les plateformes financent les câbles
C’est pourquoi Facebook participe au réseau de câbles de fibre optique long de 6.800 km qui relie les États-Unis (en partant de l’État du Massachusetts) au Royaume-Uni (dans la commune de Bude en Angleterre) et à la France, plus précisément au Porge en Gironde. La portion britannique est la propriété de l’opérateur Vodafone, et pour l’Hexagone c’est Orange qui en est le propriétaire.
Ce projet, baptisé « AMITIE » et opéré par Alcatel Submarine Networks, représente un investissement de 250 millions d’euros. « Orange doit continuer de développer ses infrastructures pour connecter la France à d’autres continents », explique Jean-Luc Vuillemin, directeur des réseaux internationaux d’Orange. La pose de ce câble de nouvelle génération est nécessaire dans un contexte d’explosion du trafic international, soutient-il.
La mise en service d’AMITIE est prévue pour le début de l’année prochaine. Et ce n’est pas le seul projet dans lequel Facebook est impliqué. Le réseau social finance aussi un autre câble sous-marin, « 2Africa », qui va entourer l’Afrique. Ce câble de 37.000 km (!) va améliorer l’accès internet pour de nombreux pays africains, ainsi qu’au Moyen-Orient.
Facebook n’est pas seul à mettre de l’argent sur la table pour les câbles sous-marins. Google aussi a aidé à installer un câble de 6.400 km entre les États-Unis et la France, « Dunant », qui sera exploité par Orange.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.