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La SNCF va unifier toutes ses applis en une seule

Enfin, la SNCF veut rassembler toutes ses applications pour faciliter la vie de ses utilisateurs. Le projet en est encore à ses prémices, mais il pourrait grandement faciliter l’expérience utilisateur des usagers.  

CR : SNCF

Aujourd’hui, quand on veut prendre le train, il est obligatoire de passer par la SNCF pour voyager. Et à moins d’acheter systématiquement vos billets en agence, vous avez sans doute constaté à quel point le service public est un énorme imbroglio en ce qui concerne ses différentes applications. Entre OUI.sncf, Assistant SNCF, TGV InOUI Pro, OUIGO ou encore Junior & Cie, Alerte 3117 et En Gare, il est parfois difficile de s’y retrouver. D’autant plus que si toutes ces applications appartiennent au groupe SNCF, elles possèdent des fonctionnalités différentes. Ainsi, OUI.sncf permet par exemple de réserver ses billets de train et de bus en ligne, tandis que l’Assistant SNCF informe sur l’état du trafic. Bientôt, toutes ces applications devraient être rassemblées en une seule, a récemment dévoilé le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet lors d’une conférence de presse.

Évidemment, le projet ne devrait pas voir le jour tout de suite. Il faudra sans doute patienter quelques mois avant que l’entreprise ne parvienne à unifier l’ensemble de ses services en une seule interface générale. Selon Christophe Fanichet, cette nouvelle application devrait avant la fin de l’année, en même temps que la nouvelle grille tarifaire Easy TGV “plus simple, plus accessible, plus attractive” annoncée plus tôt cette année. Une réunification qui n’est pas sans rappeler celle d’Uber et Uber Eats, désormais accessibles depuis la même interface, même si l’application Uber Eats continue d’exister.

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7 commentaires
  1. La vache j’en reviens pas. Manquerait plus que les trains soient à l’heure et les contrôleurs aimables

  2. Juste avant la 2nde guerre mondiale, le gouvernement a nationalisé les compagnies ferroviaires à cause de tarifs exorbitants, différents selon les lignes, à cause aussi de mauvaise gestion du réseau et de pertes financières. Pendant la guerre les cheminots ont montré la voie de la Résistance- pas à Londres, non, en France. A la Libération, les résistants devenus hommes au pouvoir on appliqué le programme du Conseil national de la Résistance: un service public unifié des transports ferroviaires. Quand j’étais gamin, après guerre, il y avait un tarif au km unique, des employés dans toutes les gares, des trains à l’heure, des billets réutilisables ou remboursables. Malheureusement tout cela a été remis en cause par les politiques au pouvoir, que ce soient la droite ou les socialistes. On a introduit à pas feutrés la privatisation, la concurrence, on a diminué le personnel. Va-t-on continuer dans cette voie, ou bien va-t-on projeter la nécessité, devant la pollution et la pauvreté, d’un grand service public de trains?

  3. 😋 J’ai été jeune cheminot dans les années 60 et je n’y suis pas resté, erreur. Mais pour que tous les critères en faveur des voyageurs soient réalisables, il faut surtout supprimer la privatisation qui ne peut que freiner une bonne marche, n’en déplaise à d’aucun. Le privé n’a que le souci financier qui le motive !

  4. J’ai connu ça aussi avec le contrôle des billets pour accéder et sortir des quais mais c’est une époque où le cout du travail était loin d’être le même. De plus la SNCF de l’époque ne se posait pas la question du cout des retraites de tout ce personnel. Résultat les cotisations patronale et travailleurs ne représentent que 36% du montant des retraites des agents actuels. Autant d’argent qui ne sert pas a l’entretien du réseau et au renouvellement du matériel.

  5. La SNCF est notre bien commun donc je propose de faire comme dans certains pays
    d’y plafonner annuellement le prix des billets à 50 euros et d’arretez de generer des cartes payantes de reduction etc…

    On le fait avec l’electricité , le gaz , les péages ….on doit bien y arriver.
    150 euros un billet de TGV aller en période de pointe pour aller a Lyon ou Strasbourg un vendredi soir c’est abberant sans s’y prendre 3 mois à l’avance !
    L’essentiel c’est de faire voyager en train , pas d’attirer une soit disant clientele PREMIUM que valide la SNCF dans ses algorithmes en generant une hiérarchie non pas du confort mais de l’argent.

Les commentaires sont fermés.

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