Trëmma. C’est le nom de la nouvelle plateforme de vente mise en place par Emmaüs. Elle a été pensée pour que les utilisateurs puissent mettre en vente leurs biens de seconde main tout comme Vinted ou encore Le Bon Coin, à ceci près que l’argent récolté ne sera pas reversé au vendeur mais à une action caritative qu’il aura choisi au préalable. Maud Sarda, co-fondatrice du site Label Emmaüs, explique que « le vendeur ne touche rien sur ce qu’il a vendu, mais peut demander un reçu fiscal portant sur 60% de la vente ». C’est donc une plateforme d’entraide plus que de vente.
La création de cette plateforme vient en réponse à un problème de plus en plus important : la perte en qualité des dons. Maud Sarda explique que depuis la démocratisation des nombreux sites et applications de revente de biens d’occasion, les personnes souhaitant se débarrasser d’objets qu’ils n’utilisent plus se tournent plus facilement vers des plateformes où elles peuvent gagner un peu d’argent en le faisant. Trëmma a donc pour but de faire appel à la générosité des jeunes « très connectés et engagés » afin de faire revenir l’esprit solidaire et désintéressé que le don requiert.
Côté d’utilisation, Trëmma n’est pas si différent de ses concurrents. Chaque utilisateur pourra mettre en ligne son annonce avec le produit vendu, une photo, une description, ainsi qu’un prix. L’annonce est ensuite vérifiée par des modérateurs et mise en ligne sur la plateforme principale de e-commerce d’Emmaüs, Label Emmaüs. Trëmma devrait donc encourager les jeunes à être plus généreux et donner une seconde vie à leurs biens tout en venant en aide à des personnes qui en ont vraiment besoin.
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A titre personnel j’aurais préféré qu’ils ouvrent une boutique en ligne sur les produits qu’ils ont en stock dans leurs centres. Rien que pour palier à leurs fermetures. Je doute que les gens vont “vendre” des objets sur ce site pour en tirer aucun bénéfice financier. Surtout en cette période où chaque euro compte.
Totalement d’accord
Oui ou alors faire une plateforme de dons uniquement car niveau vêtements, je pense que pleins de personnes seraient motivées à donner leurs affaires à d’autres qui en ont besoin si ces dernières sont prêtes à venir les chercher.
Les personnes qui veulent avoir ” une boutique en ligne sur les produits qu’ils ont en stock ” n’ont pas dû aller souvent chez Emmaüs…
1- Vous n’imaginez même pas la quantité d’objets qu’on y trouve. Vous êtes du genre à vouloir que les mairies fassent un site internet avec tous les objets que les gens vendent en broquante ? C’est pareil.
2- Un site internet par site ? Ou un site national ? Impossible à gérer… à moindre frais
3- Les vendeurs que j’y ai croisé ne me semblaient même pas savoir lire (on nous demandait la somme payée alors qu’elle est indiquée sur le ticket qu’on leur donnait), comment pourraient-ils mettre un site à jour ?