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Netflix s’associe à la Cinémathèque française

La Cinémathèque française vient d’annoncer un partenariat de grande envergure avec Netflix. La plateforme va participer au financement de la restauration du film de 1927, Napoléon et organiser des rencontres et projections événementielles.

Crédits : David Balev via Unsplash

Netflix veut montrer patte blanche en France. La plateforme, largement crainte par l’industrie cinématographique, se lance dans une campagne de séduction et annonce un partenariat avec la Cinémathèque française. Pour Netflix, c’est l’occasion de prouver sa “volonté de soutenir la préservation et le rayonnement du patrimoine cinématographique français et international, et d’en favoriser la diffusion”. Ce partenariat va s’axer sur deux parties, dont la restauration de Napoléon d’Abel Gance. Les travaux ont débuté en 2008 sur la version intégrale du film sorti en 1927 et devraient s’achever en 2021, à l’occasion du bicentenaire de la mort de l’Empereur. Dans un second temps, cette association va permettre à Netflix d’organiser des rencontres et des projections événementielles. “Une démarche qui s’inscrit dans la continuité d’initiatives prises en 2020 : l’avant-première de Mank, qui a marqué le retour de David Fincher, une master class avec Damien Chazelle, Houda Benyamina, Laïla Marrakchi et Alan Poul autour du processus de création de la série The Eddy” explique le service de streaming à BoxOfficePro.

Une campagne de séduction dans l’Hexagone

Dans l’univers des plateformes SVOD, Netflix fait figure d’exception. Si les services misent sur des productions maison et grand public pour séduire de nouveaux abonnés, Netflix entend quant à elle mettre en avant les chefs-d’œuvre français. En mars dernier, la firme nouait un partenariat avec MK2 et ajoutait les collections de plusieurs mythiques réalisateurs français à son offre. Ainsi, elle avait par exemple proposé 13 longs-métrages issus de la filmographie de François Truffaut. À noter aussi que la plateforme, comme ses consœurs, devra bientôt participer au finement de l’exception culturelle française dans le cadre de la révision de la chronologie des médias. Le décret, révisé en décembre dernier, vise à obliger les plateformes à participer financièrement à la création cinématographique en France. Ainsi, si une plateforme reverse 20 % de son chiffre d’affaires en France dans la production d’œuvres françaises et européennes, elle pourra diffuser les films sortis en salle un an après leur sortie.

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Source : BoxOfficePro

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