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États-Unis : Après Twitter, Donald Trump censuré par YouTube et Facebook

Encore président pour quelques jours, Donald Trump doit faire face à de nouvelles sanctions de la part des GAFAM. Le président américain a cette fois été banni de YouTube, tandis que Facebook et Instagram ont durci leur politique de censure à son encontre. 

Donald Trump, président des Etats-Unis.
Crédit pixabay / Geralt

L’actuel président américain continue sa série noire. Après avoir été banni à vie de Twitter, puis temporairement de Snapchat et de Facebook, Donald Trump doit cette fois faire face à une nouvelle vague de censure. Mardi 12 janvier, la plateforme YouTube a annoncé la suspension “pour au moins sept jours” de la chaîne de l’homme politique. Une décision suivie par la suppression de la dernière vidéo du président, accusée d’incitation à la violence, a officialisé la plateforme sur Twitter : “Compte tenu des inquiétudes à propos de l’actuel risque de violence, nous avons supprimé le nouveau contenu mis en ligne sur la chaîne de Donald J. Trump pour violation de nos politiques”. Si les anciennes vidéos publiées resteront toujours accessibles, les commentaires ont eux aussi, été désactivés jusqu’à nouvel ordre.

Autre sanction à l’encontre de Donald Trump, cette fois de la part de Facebook. Le géant des réseaux sociaux avait déjà pris la décision il y a peu de suspendre lui aussi le compte de l’homme politique pour une durée indéterminée. Cette fois, la plateforme a décidé de sévir, en s’attaquant directement à l’expression “Stop the steal” (Arrêtez le vol), si chère aux partisans républicains. Cette dernière sera en effet censurée jusqu’à l’investiture de Joe Biden fixée au 20 janvier prochain, aussi bien sur Facebook que sur Instagram. Des sanctions exemplaires, qui font suite aux récentes émeutes survenues au Capitole. La semaine dernière, plusieurs partisans pro-Trump ont fait irruption dans le bâtiment, en pleine séance visant à confirmer la victoire de Joe Biden aux dernières élections présidentielles. Une révolte sans précédent qui s’est soldée par la mort de cinq personnes, dont un policier.

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4 commentaires
  1. Comme tout le monde le dit, je suis totalement contre le fait que la Silicone Valley décide quel politique a le droit de s’exprimer ou non. Un gouvernement, c’est déjà limite, mais une entreprise privée non. Même si c’est un gros tagazou qui s’exprime.

  2. Il est pas censuré *par* , il est censuré *sur* , c’est pas comme si il n’avait pas le droit de s’exprimer à la tv nationale ou sur les chaînes de ses potes dès qu’il le souhaite ^^

  3. C’est le propre de la censure violente d’accréditer les opinions qu’elle attaque (Voltaire je crois).
    La censure est une abomination et personne n’a le droit de m’imposer quoi dire ou regarder.
    Trump prononce souvent des énormités mais c’est sa liberté d’expression.

  4. Toute liberté est encadrée , essaye d’aller sur un piedestal devant l’Elysée en demandant à tout le monde de rentrer et tu verras bien si on te laisses exercer ta “liberté d’expression” 🙂
    Et là on est sur une entreprise privée , si tu fais un bar et que quelqu’un vient t’insulter à l’intérieur tous les soirs ou déclencher des bagarres, tu vas t’autoriser à le mettre dehors et à l’empêcher de rentrer peu importe qui c’est, c’est normal ^^

    Ce qui est “violent” c’est à quel point les gens voient Twitter comme un service public …

Les commentaires sont fermés.

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