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La maison d’édition de Dragon Ball interdit le partage d’images et de GIF du manga

La Shueisha, célèbre maison d’édition japonaise qui publie notamment Dragon Ball, a décidé de partir à la chasse aux infractions de copyright sur les réseaux sociaux. Gare à vous si vous partagez une image ou un GIF d’un de ses mangas…

Crédit : Yair Cerón, Pixabay
Crédit : Yair Cerón, Pixabay

Depuis le 1er janvier, la loi japonaise punit plus sévèrement le piratage des mangas : ceux qui partagent sans autorisation ces œuvres peuvent être condamnés à une amende pouvant aller jusqu’à 16.000 euros et ils risquent jusqu’à deux ans de prison ! Enhardi par ce renforcement de la loi, la Shueisha a décidé de restreindre très fortement le fair use, c’est à dire l’utilisation raisonnable d’images protégées par copyright.

Attaques contre le fair use

Des fans de Dragon Ball sur les réseaux sociaux ont commencé à subir le couperet de la Shueisha, avec pour certains d’entre eux le blocage de leur compte Twitter ! La maison d’édition fait un grand usage du DMCA, une loi américaine de 1998 qui permet d’interdire la publication d’un contenu protégé par les droits d’auteur. Les ayants droits peuvent exiger d’une plateforme qu’elle retire ces contenus, et habituellement Twitter obéit sans trainer.

La Shueisha peut également prendre contact avec la personne ayant partagé l’image ou le GIF pour lui demander si elle possède bien les droits d’utilisation du matériau sous licence, ou si ce n’est pas le cas, de le supprimer. Avec une telle politique et un tel zèle, il est probable que tous les contenus liés de près ou de loin à Dragon Ball et aux autres mangas publiés par la Shueisha disparaissent rapidement d’internet !

https://twitter.com/Nanarland/status/1347545866345865218

Certains s’en amusent, comme Nanarland qui a posté des images de films fortement inspirés de Dragon Ball (et qui n’ont visiblement pas obtenu les droits de la Shueisha). D’autres s’inquiètent de cette brèche dans le fair use, qui touche même les propres artistes de la maison d’édition, comme Fenyo, illustrateur pourtant affilié à l’entreprise, et qui a subi lui aussi un blocage de son compte Twitter.

Ces attaques dirigés contre les fans pourraient avoir un effet pervers, celui de les éloigner des publications de la Shueisha…

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5 commentaires
  1. Commence vraiment à nous faire ch*** avec ce copyright, je suis d’accord qu’il faut payer des droits pour voir des oeuvres et de les utiliser professionnellement, mais faites pas ***** le commun du mortel qui veut faire un gag avec un GIF!

  2. En fait c’est partout dans le monde que les lois copyright sont utilisées de manière abusive, il va falloir réformer tout ça …

  3. On va simplement boycott toute les licences de Shueisha… moi qui avait prévu d’acheté quelques une de leur série animé et continué leur manga…

Les commentaires sont fermés.

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