Twitter revient sur ses pas et permet à nouveau à ses utilisateurs de simplement repartager une publication. À quelques semaines des élections, l’oiseau bleu avait pris la décision d’obliger les internautes à citer un tweet plutôt qu’à le partager. Cette décision visait à encourager les gens à retweeter et amplifier certaines informations de manière plus réfléchie. Quelques semaines plus tard, c’est l’heure du bilan et visiblement, c’est en dessous des espérances de la firme. “Nous pensons que ce n’est pas ce qui s’est passé dans la pratique. L’utilisation des Tweets de citation a augmenté, mais 45 % d’entre eux contenaient des affirmations d’un seul mot et 70 % avaient moins de 25 caractères.” Il faut dire que beaucoup contournait cette obligation en laissant vide le champ normalement consacré aux réponses. À partir d’aujourd’hui Twitter revient donc à sa formule classique en proposant les deux options à ses utilisateurs.
Our goal with prompting QTs (instead of Retweets) was to encourage more thoughtful amplification. We don’t believe that this happened, in practice. The use of Quote Tweets increased, but 45% of them included single-word affirmations and 70% had less than 25 characters. (2/4)
— Support (@Support) December 16, 2020
Continuer de lutter contre la désinformation
Conscient de l’importance des réseaux sociaux dans le processus démocratique, Twitter continue cependant d’améliorer l’expérience de partage des utilisateurs. En octobre dernier, la plateforme disait “Twitter a un rôle essentiel à jouer dans la protection de l’intégrité de la conversation électorale, et nous encourageons les candidats, les organes de presse et les électeurs à utiliser Twitter avec respect et à reconnaître notre responsabilité collective envers l’électorat pour garantir une démocratie sûre, juste et légitime.” Le réseau social a notamment mis en place un sigle pour identifier clairement les médias “Affiliés à un État”. Les comptes d’acteurs gouvernementaux sont aussi dotés d’une mention “Compte gouvernemental”. C’est le cas de celui du Premier ministre français, Jean Castex, par exemple. Enfin, Twitter explique que certaines fonctionnalités sont plus efficaces que d’autres pour lutter contre la désinformation. Elle cite notamment la fenêtre qui s’affiche lors du partage d’article controversé. Il invite l’utilisateur à lire l’article dans son intégralité avant de la repartager.
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