Ce n’est une surprise pour personne, mais les achats en ligne génèrent bon nombre de déchets plastiques. Dans un rapport, l’organisation de protection des océans Oceana estime qu’Amazon est responsable de 465 millions de livres de déchets plastiques chaque année. Cela représente plus de 210 millions de kilogrammes de détritus par an. En 2019, Amazon aurait livré près de 7 milliards de colis, soit presque un par habitant de notre planète. Ces livraisons, et notamment les plastiques utilisés pour protéger les produits, auraient généré suffisamment de déchets pour faire 500 fois le tour de la Terre. Oceana va plus loin en estimant que « l’équivalent d’une fourgonnette de livraison pollue les écosystèmes d’eau douce et marines du monde toutes les 70 minutes ». Selon les scientifiques, le plastique est l’une des sources majeures de pollution des océans et est dangereux pour la vie marine. En effet, de nombreux animaux ingèrent des déchets plastiques qu’ils prennent pour de la nourriture. Et si Amazon promet de poursuivre ses efforts pour utiliser plus de plastique recyclable, Oceana affirme qu’il n’en est rien : “Les déclarations d’Amazon sur la recyclabilité, c’est du vent. Les emballages d’Amazon (enveloppes, papier bulles…) sont appelés des « films plastiques » en terme de recyclage, et n’ont que peu ou pas de valeur sur le marché du recyclage. Ils sont le plus souvent mis en décharge, brûlés ou polluent l’environnement.” Elle précise qu’en 2017, selon un rapport de l’industrie de recyclage, seulement 4 % des films plastiques en polyéthylène post-consommation ont été recyclés.
Amazon utiliserait seulement un quart de ce qu’estime Oceana
Rapidement, Amazon a contacté la rédaction de The Verge pour apporter ses lumières sur le rapport d’Oceana. La firme assure que les chiffres avancés par Oceana sont exagérés à 350 %. Ainsi, l’utilisation de plastique s’élèvera donc à 53 millions de kilos chaque année. Il faut en effet rappeler que le rapport partagé par Oceana n’est qu’une estimation et qu’il repose sur des données d’analystes de l’industrie de l’emballage montrant la quantité totale d’emballages plastiques utilisés par les marchés les plus importants du e-commerce comme la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni ou le Japon et l’Inde. Ils ont ensuite combiné les parts de marché d’Amazon avec les données sur les emballages plastiques. “Ce que l’on ne peut pas mesurer, on ne peut le gérer. Il nous fallait donc l’estimer » explique Anne Schrooer, directrice des initiatives stratégiques chez Océana”. Elle ajoute : « ce serait bien mieux si Amazon publiait son empreinte plastique”. Néanmoins Oceana reste confiante sur la capacité d’Amazon a changer sa manière de produire. En Inde, Amazon a annoncé supprimer tous les emballages à usage unique de ses livraisons d’ici à 2022. Dans plus de 100 villes, les commandes sont envoyées sans emballages. Les produits sont expédiés dans leurs emballages d’origine ou des totebags réutilisables.
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Désolé mais avoir un totebag à CHAQUE commande ça ne sert à rien et ça demande quand même des ressources pour être produit. Aucune idée si ça pollue moins que son équivalent plastique mais c’est clairement du foutage de gueule ce genre “d’emballage” : personne ne va garder 100 totebag et, pour le coup, ça ne se recycle pas
La seule partie pertinente du commentaire c’est “aucune idée” .
A partir de quand on parle de tonnes?
Vous auriez du utiliser grammes dans le titre
Les sacs en toile ne seront pas bouffés par les animaux marins.
J’ai plus de 20 sacs de ce genre : ils me permettent de transporter des trucs, de ranger des choses ou de les mettre dans un sac/un coffre de voiture/au bureau en prévision de futures courses ou de machines à transporter.
La toile est en tissus, c’est recyclable quoique tu en dises.
Le coton se décompose naturellement.
Le coton se dégrade tout seul dans la nature, le plastique non.
Toute action pour réduire le nombre de déchet est bonne à prendre.
Je me suis la même réflexion 🙂
On parle généralement de tonnes de déchets 🙂
Par contre, le titre “… génère des milliards de grammes de déchets” aurait valu son pesant de cacahuètes 🙂