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Covid-19 : il faudrait attendre l’automne 2021 pour un retour à la vie normale

Si au moins 80% de la population se fait vacciner contre la COVID-19 l’an prochain, l’épidémiologiste Arnaud Fontanet pense que l’humanité pourra en finir avec la pandémie d’ici l’automne 2021.

Crédits : HelenJank / Pixabay.

Dans un mois, l’année 2020 va s’achever, mais la pandémie de COVID-19, elle, va continuer. La crise sanitaire, provoquée par l’épidémie de coronavirus SARS-CoV-2 débutée à Wuhan, en Chine, en décembre 2019, aura néanmoins éventuellement une fin. Et selon l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique du gouvernement français, elle pourrait montrer le bout de son nez d’ici l’automne 2021. “J’ai assez bon espoir pour 2021, a déclaré le chercheur dans une interview donnée sur RMC/BFM TV et relayée par Sciences Et Avenir. Cette épidémie, jusqu’à présent on la subit (mais) on va enfin pouvoir devenir acteur et la contrôler.” En effet, d’après lui, le déploiement progressif des premiers vaccins – comme ceux fabriqués, et encore soumis à validation, par Pfizer-BioNTech, Moderna ou AstraZeneca – est le moyen majeur pour y parvenir. Cette vaccination devra cependant être adoptée par la plus large masse de la population possible pour vaincre la pandémie : “Si on arrive à vacciner 80-90% des Français (…) on aura une couverture telle qu’on peut tout à fait logiquement penser qu’on reviendrait à une vie normale, à l’automne 2021 seulement.”

« Surtout si nous pouvons unir nos efforts (et) en utilisant au maximum les outils disponibles et en espérant que nous pourrons avoir des outils supplémentaires comme les vaccins, je pense que nous pouvons y mettre un terme dans un délai plus court que la grippe (espagnole) de 1918. » – Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en août 2020

L’épidémiologiste n’est cela dit pas doute et a dit savoir qu’un tel scénario n’est pas nécessairement plausible à l’heure actuelle. D’une part, selon un récent sondage, près de la moitié des Français n’aurait aucune envie de se faire vacciner. D’autre part, ces vaccins, bien qu’ils soient efficaces, s’accompagnent encore de plusieurs inconnues dont des études scientifiques poussées seront nécessaires pour les éclaircir : de la durée effective de l’immunité spécifique anti-COVID-19 qu’ils induisent à l’étendue et la gravité des éventuels effets secondaires. Ainsi, de toute évidence, le scénario avancé par Arnaud Fontanet reste assez optimiste. Comme Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’avait prévenu l’été dernier, même avec les efforts coordonnés des autorités sanitaires internationales, la pandémie de COVID-19 pourrait encore durer plus d’une année supplémentaire.

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