Si l’événement reste anodin, son observation était assez rare pour motiver une vingtaine de chercheurs de 14 institutions scientifiques différentes de l’étudier de long en large. Ainsi, comme le rapporte aujourd’hui Gizmodo, une étude complète, publiée dans la revue The Astronomical Journal, détaille tout ce que l’on sait de la “mini-Lune” qui a squatté l’orbite terrestre au printemps dernier. Pour rappel, en février dernier, des astronomes de l’observatoire Catalina Sky Survey de la NASA en Arizona avaient signalé la découverte d’un énigmatique objet en orbite autour de la Terre, à la manière de notre satellite naturel, la Lune.
Tout d’abord, estimé à l’origine entre 1,9 et 3,5 mètres (soit, à peine plus grand qu’une voiture), son diamètre a été finalement mesuré à 1,2 mètre – l’équivalent d’un gros lave-vaisselle. Malgré sa taille réduite, cet objet serait vraisemblablement un astéroïde géocroiseur de type S (riche en minéraux silicatés). En effet, sa densité et sa magnitude de brillance seraient trop éloignées de ce qui pourrait correspondre à un déchet spatial de fabrication humaine. Il constituerait, en réalité, un fragment d’un astéroïde plus grand, siégeant au sein de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter avant d’être mystérieusement brisé.
Un aperçu de la ceinture d’astéroïdes, à domicile
Au cours de son trajet orbital erratique autour du Soleil, l’objet prénommé 2020 CD 3 a fini par attirer par notre planète. Selon les analyses des chercheurs, il aurait tourné autour de la Terre pendant plus de deux ans et demi, avant d’être repéré en février 2020, puis de s’en écarter définitivement aux environs du mois de mai dernier. Pour les chercheurs, cette deuxième mini-Lune (après 2006 RH120, en orbite autour de la terre pendant dix mois en 2006-2007) souligne les possibilités présentées par ce genre d’objets : l’exploration de la ceinture d’astéroïdes sans s’y aventurer. Autrement dit, “en quelque sorte, les mini-Lunes rapprochent la ceinture d’astéroïdes de la Terre et pourraient nous donner la possibilité d’en apprendre davantage sur elle, d’en collecter des échantillons, sans trop s’éloigner de la Terre”, explique Grigori Fedorets, principal auteur de l’étude et astrophysicien à l’université Queen’s de Belfast, dans un communiqué relayé par Gizmodo.
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c’est Vega qui s’est fait grillé et qui s’est barré, mais que fait Goldorak ?
1,2 mètres = ” mini lune ” ? Putaclick d’or là.
un copr en orbite de la terre est un satellitte! la lune est un satellitte !