Plutôt que d’envoyer un gigantesque télescope dans l’espace, pourquoi ne pas en installer un directement sur la Lune ? C’est la question que pose aujourd’hui Anna Schauer et ses collègues astronomes de l’université du Texas, à travers une nouvelle étude bientôt publiée dans la revue The Astrophysical Journal. Selon la chercheuse, qui a notamment contribué aux recherches entreprises grâce à l’ancien télescope spatial Hubble, l’installation d’un “télescope large ultime” dans un cratère, au pôle nord ou au pôle Sud, de notre satellite naturel permettrait d’agrandir significativement notre connaissance du cosmos. Cette idée n’est d’ailleurs pas anodine : elle avait été déjà envisagée en 2008 (alors sous le nom de Lunar Liquid-Mirror Telescope, ou LLMT) avant d’être abandonnée par l’Agence aérospatiale américaine (NASA), au profit d’un autre projet. Celui-ci concerne le lancement dans l’espace, prévu en octobre 2021, du télescope spatial James-Webb.
Le télescope lunaire envisagé par Anna Schauer et son équipe serait un appareil fixe de 100 mètres de diamètre. Il ne serait pas équipé d’une lentille, mais d’un miroir liquide réfléchissant, probablement à base d’un métal liquide comme le mercure. À cet effet, il formerait une parabole parfaite, capable de réfléchir la lumière d’étoiles extrêmement lointaines. De plus, du fait de sa nature liquide, cet équipement serait plus facile à transporter sur la Lune qu’une immense lentille de verre. Le télescope serait, par ailleurs, alimenté par un générateur électrique, tirant son énergie du rayonnement solaire. D’après les chercheurs, seul un tel “télescope large ultime” serait capable de détecter les étoiles de “Population III”, les plus vieilles de l’Univers. En théorie, ces dernières seraient apparues avant même la formation des premières galaxies, seulement 400 millions d’années après le Big Bang (il y a plus de 13 milliards d’années). Elles seraient, qui plus est, dotées d’un rayonnement extrêmement intense et seraient 100 fois plus massives que notre Soleil, comptant parmi les étoiles les plus jeunes du cosmos (dites de “Population I”).
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En tout cas ca serait intéressant, même s’il y a sans doute pas mal de challenge.
Ca doit quand même dépendre aussi du retour effectif d’équipages humain sur la Lune. Car avec un diamètre de 100m et tout ce qu’il faudra y installer comme équipement, je ne pense pas qu’un lanceur aujourd’hui puisse envoyer ce télescope en une fois et qu’il se mette en place de manière autonome.
A voir donc où l’on en sera dans quelques années du retour annoncé sur la Lune pour 2024
La difficulté concerne aussi la résistance de l’installation aux météorites qui n’ont pas d’amosphere pour les bloquer
au niveaux des contraintes :
1 la lune n’a pas d’atomphere, donc le moindre debrit de l’espace qui tombe sur ce telescope ou a coté risque de le rendre inutilisable
2 Le materiel sera soumis aux rayonnements de l’espace donc sera certainement plus couteux
3 faudra etre sur d’avoir un taux de transfer lune – terre assez bon pour exploiter ce telescope sans avoir l’impression de passer par un modem 56k
4: en cas de panne ou maintenance ca va en faire des frais à prevoir ^^
au niveau du benefice :
1: pas de polution terrestre (nuages, nos propres satelites)
2: eventuellement qu’on vera des choses mieux que depuis la terre (notemment car on gagne en distance ^^ )
3: ca permettra d’avoir une base ou des missions sur la lune et donc pourquoi pas de se lancer dans d’autres projets qu’on voulait faire ^^