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Des chercheurs ont miniaturisé le vaisseau Voyager de Star Trek à une taille microscopique

Pour mieux comprendre les capacités de mouvement de micro-nageurs comme les bactéries, des chercheurs ont imprimé en 3D des formes très réduites d’objets atypiques dont le célèbre vaisseau spatial Voyager de la série “Star Trek” éponyme.

L’USS Voyager NCC-74656 de la série Star Trek : Voyager (Crédits : Paramount Network Television / CBS Television).

Les aéronefs microscopiques de L’aventure intérieure ou d’Il était une fois la vie sont aujourd’hui presque une réalité. Des chercheurs de l’université de Leiden (ou Leyde), la plus ancienne faculté des Pays-Bas, sont parvenus à reproduire l’USS Voyager, le vaisseau spatial de la série Star Trek : Voyager, à une taille microscopique et de le rendre capable de se mouvoir dans un liquide. Ils détaillent leur expérience aujourd’hui dans une étude publiée dans la revue Soft Matter. À l’image, justement, de l’épisode de la série animée Star Trek, “L’incident Terratin“, le légendaire vaisseau de classe Intrépide de la Starfleet ainsi reconstitué a été réduit à seulement une dizaine de microns (µm, 10-6 m ou un millième de millimètre).

Pour cela, les scientifiques néerlandais ont utilisé une imprimante 3D, grâce à laquelle ils ont pu créé d’autres “microswimmers” ou micro-nageurs (visibles ci-dessus). Parmi ces derniers, on retrouve par exemple une pâte fusilli en spirale d’à peine 5 µm mais aussi un modèle (très) réduit du bateau 3DBenchy d’un peu plus de 30 µm. Pour rappel, celui-ci sert généralement de modèle ou “benchmark” pour tester les capacités d’une imprimante 3D. Ils sont chacun constitués d’une couche de platine et d’une solution de peroxyde d’hydrogène. Lorsque cette dernière réagit au dihydrogène du milieu liquide dans lequel ils sont plongés, elle les propulse en avant et leur permet, indirectement, de se mouvoir. Cette expérience permet aux chercheurs de mieux comprendre comment de vrais micro-nageurs, comme certaines bactéries par exemple, sont capables de se mouvoir dans un liquide en fonction de leurs formes. “La plupart des recherches dans ce domaine s’intéressent à des particules de formes sphériques, mais l’impression 3D (de modèles atypiques) pourraient offrir de nouvelles possibilités”, remarquent Daniela Kraft et son équipe dans un communiqué.

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