La robotisation et l’automatisation du travail sont des phénomènes qui existent depuis les premières ères industrielles et ils ont déjà considérablement impacté le monde de l’emploi et de l’industrie dans le monde entier. Mais les progrès sont exponentiels et l’intelligence artificielle a ajouté son grain de sel au monde du travail. Paradoxalement peu visibles car elles s’effectuent sur le temps long, ces métamorphoses économiques et industrielles sont néanmoins évaluables grâce à des études réalisées à grande échelle par des Think Tank comme le Forum Economique Mondial (FEM, “Forum de Davos” pour les intimes). Dans un de leurs rapports publié récemment, le FEM alerte sur l’utilisation toujours plus importante de robots et de techniques d’intelligence artificielle dans presque tous les secteurs d’activités.
Réalisée sur les 300 entreprises les plus puissantes au monde (8 millions d’employés), cette étude tire notamment la conclusion qu’il y aura presque autant d’emplois créés par les nouvelles technologies robotiques et informatiques que d’emplois détruits par ces mêmes technologies. La moitié des patrons interrogés estiment même que l’automatisation du travail va considérablement s’accélérer dans les prochaines années. La répartition du travail pourrait atteindre le 50/50 entre humains et robots dans beaucoup d’entreprises. Les premiers conserveront un emploi grâce à des compétences dites “humaines” hautement qualifiées (communication, conseil, stratégie…). Les seconds remplaceront la plupart des métiers manuels et répétitifs (traitement des données, travail administratif, travaux manuels etc.)
Cette accélération du phénomène d’automatisation des tâches n’est pas étrangère à la crise du coronavirus : les chefs d’entreprises ont été forcé de recourir aux nouvelles technologies durant la crise sanitaire et c’est une habitude qui pourrait perdurer après la tempête épidémique. D’autant plus que la crise va entraîner une récession économique considérable et de plus en plus d’emplois perdus ne seront jamais récupérés. Il s’agit notamment des métiers les moins qualifiés et les plus précaires. Bref, le bilan du FEM est très pessimiste et appelle les gouvernements à anticiper cette “révolution” en protégeant les plus fragiles.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
On finira peut-être par moins sacraliser la valeur travail et permettre aux gens qui le souhaitent de vivre sereinement sans avoir à se trouver un “bullshit job” , tout ne valorisant mieux ceux qui continuent de travailler évidemment .
Ces innovations, plutôt que de permettre de faire moins travailler les gents permettront de faire travailler moins de gents. Et donc plus de profit, mais avec une répartition des richesses de plus en plus inégale et injuste.
Nous sommes de retour au féodalisme déguisé.
lol… t’as raison d’espérer toi.
Ce qui va réellement ce passer : de plus en plus de chômage ( surtout pour les classes pauvres qui n’ont pas les moyens de faire les bonnes écoles )
et une concentration accrue des bénéfices dans les mains des ”propriétaires des moyens de productions” ( Qué s’appéllorio les Capitalistes en faite )