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Le Pape reçoit sa première Papamobile à hydrogène

Toyota Mirai, c’est le petit nom de la nouvelle Papamobile pour le Pape François. Sa particularité ? Il s’agit d’une voiture à hydrogène. Une première pour un véhicule papal, mais rien d’étonnant étant donné que le Pape François fait très régulièrement référence aux enjeux climatiques à l’occasion de ses interventions.

Annett_Klingner – Pixabay

Indispensable pour les déplacements du Pape à travers le monde, la papamobile est très représentative des époques qu’elles traversent. Au départ simple trône mobile, le véhicule papal est très rapidement devenu motorisé, développé par de grandes marques comme Mercedes, Range Rover, ou encore Cadillac. En 1981, l’attentat contre Jean-Paul II (le pape circulait alors dans une Fiat Campagnola) a nécessité que les nouvelles papamobiles soient systématiquement blindées. Aujourd’hui, de nouvelles priorités sont apparue et la nouvelle Papamobile offerte au Pape François est révélatrice de ces changements.

Cette Toyota Mirai est en effet la première papamobile fonctionnant à l’hydrogène, une énergie décarbonée. Ce véhicule de 5,10 mètres de long et de  2,7 mètres de haut (très pratique pour le Pape puisse saluer la foule debout) est un cadeau de la Conférence japonaise des Évêques Catholiques (CBJC). Ce n’est pas la première fois qu’un souverain pontifical se dote d’une voiture dite propre. Avant François, Benoit XVI avait reçu de la marque française Renault une Kangoo Z.E. Notons que si les voitures à hydrogène sont décarbonées, leur production ne l’est pas. Elles ne sont pas vendues à grande échelle car elles nécessiteraient la mise en place d’une véritable “économie hydrogène” qui s’appuierait sur une production qui est pour le moment absente. En France, la Toyota Mirai est commercialisée depuis 2018 et est vendue au prix de 78.900 euros.

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3 commentaires
  1. Non non et encore non ! L’hydrogène n’est PAS une énergie décarbonnée !
    Ce n’est même pas une source d’énergie vu que l’hydrogène n’existe pas à l’état naturel, il faut le produire !
    Ensuite, pour la production d’hydrogène, il y a 2 méthodes :
    1) l’hydrogène “gris”, ce qui est majoritaire aujourd’hui et qui est fait à partir de gaz naturel et qui relâche du CO2
    2) l’hydrogène par électrolyse qui nécessite de l’électricité

    Si la nouvelle papamobile utilise du gris -> les émissions sont justes déplacées
    Si c’est de l’électrolyse -> le mix électrique Italien est à 58% sur du thermique fossile (source Wikipedia) et idem, les émissions sont déplacées…

    Et on ne parle même pas de l’acheminement de l’hydrogène de sa production à la voiture qui doit se faire par… camion ? Camion qui utilise du pétrole… (ceci est une supposition mais je doute qu’il y ai une chaîne de production d’hydrogène via EnR/nucléaire dans le Vatican…)

  2. Désolé de vous contredire mon cher Elon MUSK ( je vous ai démasqué car john est le prenom de ” john doe ” ) mais l’avenir c’est l’hydrogène , j’insiste et pas les batteries électriques .
    Il y a un article de presse qui explique très bien mes investissement R&D actuels pour toucher mes royalties concernant la batteries next gen à hydrogène du futur bien plus performante ,ici :

    https://www.ulyces.co/clara-lalanne/parviendra-t-on-a-creer-un-carburant-a-partir-dair-et-de-lumiere/

Les commentaires sont fermés.

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