Disclaimer : Cet article ne constitue pas un conseil d’investissement, un conseil juridique, fiscal ou de toute autre nature, ni ne doit inspirer quelque investissement ou décision que ce soit.
Grâce à cette nouvelle technologie, la finance traditionnelle, critiquée malgré son ancienneté, se voit remise en question par une innovation proposant des taux de rendements défiant toute concurrence, et c’est ce qui rend le sujet passionnant.
L’inconvénient d’une innovation récente, c’est qu’elle n’est pas parfaite. Ou du moins, pas pour l’instant, car l’innovation sur le sujet ne fait que commencer.
La DeFi sur Ethereum : difficilement scalable
La majorité des applications de finance décentralisée a été aujourd’hui construite sur la blockchain Ethereum. Bien que sécurisée et pratique pour le développement d’application tierces grâce aux smart-contracts (des logiciels, ou « contrats autonomes » construits sur une blockchain et customisables par les entreprises qui souhaitent les utiliser), son modèle de fonctionnement primaire est devenu obsolète à l’apparition de la DeFi.
La DeFi, c’est l’application du secteur financier à la blockchain. Ce sont donc des milliards de dollars de cryptomonnaies qui circulent toutes les semaines, rendant la blockchain Ethereum surchargée et ralentie par tant de transactions. La conséquence de cela, ce sont des frais pour faire fonctionner ces applications qui deviennent intenables pour la plupart des entreprises.
De plus, Ethereum n’ayant pas été construit pour une utilisation aussi concentrée et complexe, c’est une source potentielle d’erreurs de développement graves ayant déjà coûté des centaines de millions de dollars à certains projets.
La solution aux problèmes d’Ethereum : le Radix Engine V2
Radix Engine est un protocole de développement informatique (appelé protocole de couche 1) développé par Radix DLT, visant à résoudre les problèmes de scalabilité et de sécurité d’Ethereum pour la finance décentralisée. C’est l’amant de la Defi face à Ethereum !
En effet, les transactions exécutées en finance décentralisée sont très complexes, car elles nécessitent l’interaction de nombreuses applications et services pour fonctionner correctement. L’inconvénient, c’est que l’état actuel des contrats autonomes d’Ethereum ne permettent qu’une validation successive de chaque étape de la transaction.
Par exemple, si une transaction nécessite d’interagir avec 5 « logiciels » différents sur la blockchain, chacun des logiciels doit attendre que le logiciel précédent ait traité la demande afin d’envoyer une réponse au suivant. C’est couteux, chronophage et source d’erreurs difficiles à reproduire au vu du nombre d’interactions nécessaires.
A l’inverse, Radix Engine permet de valider ces étapes en parfaite synchronicité avant de donner un résultat. Cela permet de gagner du temps et de l’argent, dans une industrie où la vitesse et les coûts de transaction sont un avantage concurrentiel décisif.
Un outil de développement communautaire : les Components & Royalties
En plus de cette rapidité d’exécution, Radix met un fort accent sur l’innovation des outils de développement (appelés « Components »). En effet, ces outils nécessaires à la création d’applications en DeFi ne sont aujourd’hui que développés à la demande sur des projets isolés, sans mise en commun entre les initiatives.
Ce qui propose la fondation Radix, c’est d’une part, un catalogue d’outils mis à la disposition des développeurs. Ensuite, elle propose de rémunérer les développeurs grâce à des « royalties » distribuées pour le développement de nouveaux outils utilisables par l’ensemble de l’industrie.
C’est un moyen simple et efficace de booster l’innovation dans un secteur en pleine explosion.
Ces outils, ces « Components », sont à voir comme des Legos, des pièces certes insignifiantes seules mais nécessaires pour la création d’objets tous plus innovants les uns que les autres. « Des pièces solides individuellement, mais faites pour fonctionner avec d’autres », ajoute le CEO.
La sécurité, mot d’ordre pour le Radix Engine
Solidity, le langage informatique utilisé sur Ethereum, n’a pas été pensé d’un point de vue sécurité. Le langage proposé par Radix, Scrypto, est un type de langage informatique utilisé dans les logiciels de gestion de certaines centrales nucléaires, où sécurité et absence de bug sont évidemment primordiaux.
Quelle utilité pour le token E-RADIX et comment s’en procurer ?
Le token E-RADIX sera mis en vente sur le Radix Token Portal à partir d’aujourd’hui à 20h et ce jusqu’au 10 Novembre même heure. Il permettra de financer le projet et de faciliter la mise en place du produit dans les écosystèmes déjà présents en DeFi. Il vous permet également d’investir sur la valeur du token, qui peut varier à la hausse comme à la baisse.
Ce jeton sera d’abord un ERC20 (construit sur la blockchain Ethereum), pour des raisons évidentes d’implémentation (la très grande majorité des produits de la DeFi étant construits sur Ethereum), avant de devenir un jeton natif au réseau Radix.
Plus d’information sur le site web de Radix.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
“…The minimum purchase for an individual is $5k, the minimum for a company is $100k…”
Merci mais non merci :).
CeFi* pour Centralized Finance. Ce sont tous des projets portés par une ou deux personnes. Des exits scams en somme…
Un vrai smart contract est un scriptless script. Cad un SC seulement composé de signatures cryptographiques aka Multi-Sig.
?? Quoi? la on parle de DeFi, pas de CeFi… et bien qu’il y ai énormément de scams il n’y a largement pas QUE ça…
Est-ce que tout ça est décarbonné ? je suis pas tellement ecolo, mais cest histoires de crypto monnaies qui plombent le marché des semi-conducteurs et qui consomment mondialement des quantités d’énergie importantes, je ne trouve pas que ce soit très positif tout ça…
L’économie c’est utile pour faire tourner les activités humaines, mais quand c’est une fin en soit, j’ai du mal…