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Crash Bandicoot 4, It’s about time : on a parlé rétrogaming et nostalgie avec Kyan Khojandi

Plus de 20 ans après la trilogie originale d’Activision, Crash Bandicoot revient dans It’s about time, sorti aujourd’hui sur consoles. Un quatrième opus complètement délirant, qui intègre de nombreuses nouveautés, tout en faisant la part belle au rétrogaming des années 1990. Fan de la licence depuis ses premiers pas sur PlayStation 1, Kyan Khojandi revient sur ce nouvel épisode de la saga fort en nostalgie.

Crédits Activision

JDG : Bonjour Kyan, alors ça fait quoi d’être l’égérie de Crash Bandicoot 4 ?

Kyan Khojandi : Franchement, ça fait kiffer ! Je pense que je vais appeler ma mère et lui dire, que quand elle me disait que ça ne servait à rien de jouer à la console à 16 ans, ben en fait si, ça sert à quelque chose !

JDG : Tu as pu tester le jeu qui sort aujourd’hui, quel est ton verdict ?

Kyan Khojandi : Je l’ai testé oui, j’ai pu faire quelques niveaux, et je l’ai trouvé plutôt original, ils se sont vraiment bien renouvelés. Déjà le jeu est beau par rapport aux anciens épisodes, parce que bon, on est en 2020. Les lumières sont belles, et ils ont gardé les textures à la Crash Bandicoot, avec ce côté très 3D polygonale du personnage. Après ça reste quand même un jeu assez technique, qui demande une sacrée dextérité. Moi je suis très complétiste, et ils ont pensé à plein de petits trucs pour les gens qui, comme moi, aiment terminer le jeu de A à Z. Tu peux avoir des bonus cachés, des énigmes dans les décors, des trucs à aller chercher tout en haut de la carte. En plus à la fin de chaque stage, il y a tes statistiques de niveau, et je kiffe ça.

JDG : Plusieurs nouveautés font leur apparition dans Crash Bandicoot 4, tu nous en parles ?

Kyan Khojandi : J’ai trouvé que les créateurs du jeu ne s’étaient vraiment pas reposés sur leurs lauriers avec Crash 4. Déjà par rapport à Crash Bandicoot 1, la caméra change d’axe très régulièrement, et ça donne une vraie variété visuelle, c’est hyper fluide et très bien embarqué. Au niveau des masques aussi, c’est beaucoup plus varié. C’est super bien, parce qu’il y a plein de masques différents, qui influent sur la gravité, ou qui ralentissent le temps… On ne s’ennuie vraiment pas tout de suite. Le fait de jouer avec les méchants aussi, je ne l’ai pas encore testé, mais il y a certains niveaux que tu peux faire du côté des ennemis. Rien que l’idée, c’est déjà cool.

JDG : Le premier jeu Crash Bandicoot est sorti en 1996, tu y as joué à l’époque ?

Kyan Khojandi : Oui ! J’avais la PlayStation 1, mais à l’époque, quand Crash Bandicoot 1 est sorti, je n’avais que le CD démo. Donc je m’en rappelle, j’ai dû saigner le premier niveau 140 fois, et puis après j’ai pu avoir le jeu, et c’était quand même beaucoup plus cool. Mais bon, quand tu as 16 ans, tu peux faire 1000 fois le stage 1, tu t’en fous. Du coup c’était plutôt cool de découvrir Crash 4, ça m’a un peu replongé là-dedans, c’est une petite vague de nostalgie agréable. Moi qui suis un grand fan de rétrogaming, je trouve ça très cool que les éditeurs fassent une sorte de néo-rétrogaming. Au lieu de jouer aux jeux auxquels tu jouais étant gamin, tu joues presque aux mêmes jeux, mais en version bien améliorée. D’ailleurs dans Crash 4, le jeu te propose de faire l’aventure à l’ancienne, avec un nombre limité de vies et si tu meurs c’est fini, ou à un mode “moderne”, où quand tu meurs, tu reprends au dernier checkpoint.

JDG : Justement en parlant rétrogaming, c’est quoi tes meilleurs souvenirs sur la saga ?

Kyan Khojandi : Je n’avais pas de Nintendo 64, donc Crash Bandicoot 1, c’est vraiment ma première découverte de vrai jeu 3D. Après je me suis aussi tapé des bonnes barres sur Crash Team Racing avec mes potes, quand on faisait des soirées consoles à la maison en écoutant du Muse et du Norah Jones. Sinon, entre nous, on n’arrêtait pas de faire des “Boulbougla”, c’est le bruit que fait le personnage quand tu lui mettais un masque d’invincibilité, et que tu pouvais traverser le niveau. Donc on poussait ce cri, et on allait au contact, c’est une des conneries qu’on faisait. J’ai jamais trop compris que ce ça voulait dire, mais au lycée ça nous faisait taper des barres. C’est ça aussi que j’aime bien dans le rétrogaming, c’est que ça me rappelle mon enfance, la période ou j’avais pas de loyer à payer, où les placards se remplissaient d’eux-mêmes. Le frigo était plein, t’avais chaud, et tu ne te demandais même pas combien ça avait coûté. Quand je joue à des jeux comme Crash 4, c’est toute cette époque qui remonte pour moi. En plus, là c’est du rétrogaming, mais sans les inconvénients, parce que mine de rien, avant il y avait des bugs bien présents, et c’était assez frustrant.

JDG : Cette année, on est tous beaucoup restés à la maison. Toi tu as joué à quoi ?

Kyan Khojandi : Moi je suis un gros joueur de Starcraft 2, c’est un jeu qui a dix ans, mais qui est toujours là. Après cette année, j’ai beaucoup joué à The Last of Us II, à Final Fantasy VII et à CS:GO aussi. C’est dur, mais si je devais faire mon top 3 du moment dans le désordre, ce serait Starcraft 2, vraiment le jeu où je passe tous les jours faire des matchs. Je dirais ensuite The Last of Us II qui est quand même assez sublime, et puis Crash 4.

JDG : Tu es l’égérie de Crash Bandicoot 4 : It’s about Time, c’est quoi tes meilleurs arguments de vente pour le jeu ?

Kyan Khojandi : Franchement, si tu as déjà joué à beaucoup de jeux vidéo avant, et que tu arrives à détecter les mécaniques de jeu rapidement, tu risques d’être surpris avec Crash 4, parce que c’est très varié, tout change très vite. Toutes les 20 ou 30 secondes, les mécaniques changent, tu ne peux pas t’ennuyer. Et puis bon, c’est Crash, c’est fun. Si tu as kiffé Crash Bandicoot 1 à l’époque, tu vas adorer te replonger dedans, le côté rétrogaming, c’est vraiment cool.

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