« Le plastique, c’est fantastique »… sauf lorsqu’il s’agit d’environnement. Cette matière a beau avoir ses avantages, elle met énormément de temps à se dégrader naturellement dans la nature, parfois plusieurs siècles, et nécessite d’importants moyens dans son recyclage. Heureusement, il existe des méthodes pour accélérer le processus, mais jamais aucune n’avait été aussi rapide que cette « super enzyme » découverte par des chercheurs de l’université de Portsmouth, au Royaume-Uni, capable de « manger » le plastique en quelques jours, voire même quelques heures !
Les chercheurs britanniques ont pris appui sur une première enzyme « mangeuse de plastique » développée en 2018 par Carbios, une société française de chimie biologique installée à Saint-Beauzire en Avergne. Si celle-ci était déjà extrêmement capable, elle avait ses inconvénients : son action destructrice des plastiques PET (polytéréphtalate d’éthylène) ne se faisait qu’à des températures très élevées. L’avantage de cette « super enzyme » créée par les chercheurs de l’université de Portsmouth, c’est qu’elle est non seulement capable d’agir six fois plus rapidement qu’une enzyme classique, mais qu’elle peut le faire à n’importe quelle température.
Néanmoins, pour l’heure, le composé est jugé « encore beaucoup trop lent » pour être mis en place à une échelle industrielle, estime John McGeehan, co-auteur de l’étude décrivant cette nouvelle enzyme. Il ne s’agit toutefois que d’une première étape afin de créer l’enzyme qui pourrait nous sauver des tonnes de plastique déversés dans le monde. Pour poursuivre les travaux en la matière, un nouveau centre d’essais est en train d’être construit à Portsmouth pour un coût d’un million de livres sterling, soit plus d’un million d’euros. Une broutille face aux « énormes économies d’énergie » que pourraient apporter cette innovation dans l’industrie du recyclage.
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vous pouvez déjà mettre l’enzyme dans l’océan pour les dépolluer.
peut être avant faire quelque test pour éviter de tuer tout les poissons de l’océan.
test : accarium géant + poisson en tout genre + plastique + enzyme pendant 1 ans
je pense que les scientifiques y ont déjà pensé ^^
Plusieurs questions me brûlent les lèvres, combien de temps cette enzyme reste active car en mer il y a beaucoup de bouées et de bateaux qui sont faits en partie de plastique alors si eux aussi sont dévoré ça va être compliqué. Est-ce que elle sera utilisée que dans des centres de recyclage ? Est-ce que ces enzymes sont vraiment propres ? Car si elles mangent le plastique elles doivent bien le transformer en quelque chose.