TikTok a beau être un énorme succès aux États-Unis, ce n’est pas pour sa popularité que le réseau social chinois fait actuellement parler de lui. Après deux premières ordonnances du gouvernement de Donald Trump visant à interdire la plateforme et ses mises à jour sur le sol américain, le réseau social avait finalement réussi à échapper à son bannissement des stores en ligne la semaine dernière, grâce à un accord avec Oracle et Walmart temporairement approuvé par le président des États-Unis. Si ce compromis – validant le rachat de 20% de TikTok par les deux entreprises américaines –, n’était pas à la hauteur des espérances de Donald Trump, qui espère depuis longtemps un changement total de propriétaire, il aura au moins permis au réseau social de survivre quelques jours supplémentaires.
Cette semaine, c’est donc un nouveau rebondissement dans l’affaire de TikTok contre le gouvernement américain. Alors que la date du 28 septembre sonnait comme une nouvelle échéance pour le réseau social, qui aurait dû être à nouveau interdit de téléchargement à partir d’aujourd’hui, le juge fédéral Carl Nicholas du District de Columbia a estimé dimanche que le bannissement de TikTok irait à l’encontre des protections constitutionnelles de la liberté d’expression. C’est donc un nouveau sursis qui s’offre à la plateforme, en attendant le 12 novembre prochain. Une échéance à laquelle TikTok devrait être totalement interdit aux Etats-Unis, à moins d’officialiser d’ici-là son rachat majoritaire par Walmart et Oracle, au lieu des 20% précédemment évoqués. De son côté, le gouvernement américain porté par Donald Trump considère toujours ByteDance comme le “porte-parole du PCC (gouvernement chinois)”, et accuse l’entreprise de se livrer à de l’espionnage sans pour autant apporter de preuves concrètes.
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