D’après la NASA, le mal est déjà fait mais il peut encore être atténué. L’Agence aérospatiale américaine a rassemblé un Panel intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC), rassemblant plus de 60 chercheurs du monde entier, pour examiner de plus près le sujet épineux de la fonte des glaces. Le résultat de leurs recherches prend aujourd’hui la forme de deux études publiées dans la revue ouverte The Cryosphere : l’une est consacrée aux glaces du Groenland et l’autre à celles de l’Antarctique. Leur constat est alarmant concernant l’impact de cette fonte des glaces polaires sur l’augmentation du niveau global de la mer. Selon les deux études, la fonte des glaces sera responsable du tiers de cette augmentation. D’ici 2100, les glaces fondues au Groenland augmenteront le niveau des océans planétaires de 8 à 27 centimètres, selon différents scénarios. C’est déjà bien plus que ce que les 6 millimètres estimés par de précédentes projections. L’Antarctique, quant à elle, participera à l’élever de 3 à 28 cm. En moyenne, les chercheurs mandatés par la NASA estiment que si les émissions de gaz à effet de serre n’augmentent pas au-dessus des taux actuels, le niveau de la mer finira quand même par augmenter de 38 cm – en ne comptant seulement les contributions du Groenland et de l’Antarctique – d’ici 2100.
D’après les scientifiques, le réchauffement climatique affecte la fonte des glaces de deux manières. D’une part, l’augmentation de la température de l’air agresse la surface des glaciers et provoque des fractures puis des vêlages. D’autre part, l’océan se réchauffe lui aussi et accélère la réduction en taille des glaciers. Rien de tout cela n’est très rassurant, surtout compte tenu de ce que cela impliquera d’un point de vue environnemental à l’avenir. La fonte drastique des glaces de l’Arctique provoquera notamment une reconquête des terres par les plantes mais libérera surtout des tonnes de CO2, emprisonnées auparavant, dans l’atmosphère et réduira la capacité de la planète à réfléchir les rayons du Soleil. Néanmoins, ces nouvelles projections devraient permettre aux scientifiques et autorités planétaires de se recentrer sur leurs objectifs. “Avec ces nouveaux chiffres, nous pouvons focaliser nos efforts dans la bonne direction et savoir exactement ce que nous devons faire pour améliorer nos scénarios futurs”, souligne Hélène Seroussi, glaciologue pour la NASA, dans un communiqué relayé par Slash Gear.
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Ce genre de News Conte productives devrait être interdites : sans analyse sérieuse et sans développement, le lecteur lambda va juste retenir : Tout ce bruit autour du réchauffement climatique juste pour 38 cm d’eau en plus sur les plages… dans 80 ans, après ma mort !” C’est sûr que c’est pas ça qui va affoler les foules, pourtant il y’a urgence.