La sixième extinction est bien réelle, chiffres à l’appui. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a rendu son Rapport Planète Vivante hier, un rapport bisannuel sur l’état de la biodiversité. Il conclut que “la taille moyenne des populations de vertébrés sauvages a décliné de 68%” entre 1970 et 2016. Ces pertes massives touchent “plus de 20 000 populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons” distribuées sur toute la planète – des moineaux de France aux gorilles du Congo, en passant par les tortues luth de Guyane. Ce constat alarmant est exacerbé au niveau des tropiques, qui devraient pourtant regorger de biodiversité, avec des pertes moyennes s’approchant davantage des 89 %, notamment, l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale. C’est aussi le cas des insectes selon le WWF : “En Europe occidentale et en Amérique du Nord, les programmes de suivis et les études sur le long terme révèlent une diminution extrêmement rapide, récente et continue du nombre d’insectes, de leur répartition ou de leur poids global (ou biomasse.” Et le plus inquiétant dans ces chiffres, c’est le rythme auquel ils augmentent. Selon France 24 qui relaie le document, ce déclin de biodiversité est entre cent et mille fois plus rapide que ce qui pouvait être constaté avant l’avènement de la révolution industrielle.
🚨 SOS nature 🐆🐟🐦🦎🐸
Depuis 1970, la taille des populations de vertébrés sauvages a décliné de 68%.
📣 Stop à l’érosion du vivant ! Exigeons des décideur·euse·s une réelle protection de la #biodiversité !
📗 Lire notre #RapportPlanèteVivante 👉 https://t.co/LJEl9wgLBm pic.twitter.com/PhuiTRforN
— WWF France 🐼 (@WWFFrance) September 10, 2020
“Il est temps de répondre au SOS lancé par la nature. L’ignorer c’est mettre en jeu l’avenir de près de 8 milliards de personnes”, s’alarme Marco Lambertini, directeur général du WWF International. Car, bien évidemment, le principal responsable de ce déclin de la faune sauvage est l’être humain et ses activités dévastatrices : que ce soit directement par la déforestation, surexploitation des ressources par l’agriculture intensive et la surpêche, pollution plastique mais aussi indirectement par la fonte des glaces. “À ce jour, seulement un quart des terres ont échappé aux activités humaines. Un chiffre qui devrait chuter à seulement 10 % en 2050 si l’on ne change rien”, explique le WWF. Pour preuve, si le jour du dépassement de la Terre a légèrement reculé cette année, c’est surtout “grâce” à la pandémie de COVID-19 et le confinement. “La pandémie de COVID-19 doit être le signal d’alarme : changeons notre rapport au vivant et exigeons des décideurs une réelle protection de la biodiversité, maintenant”, souligne Arnaud Gauffier, directeur des programmes du WWF France, dans le communiqué accompagnant le Rapport Planète Vivante.
La santé de l’espèce humaine dépend de la survie de la nature
Selon le WWF, cette perte massive de la biodiversité est un problème que l’espèce humaine doit impérativement relever si elle veut survivre. L’épuisement des ressources ébranlera rapidement nos modèles de production et de consommation, donc le commerce mondial et son économie. De plus, comme nous le soulignaient notamment les partisans du concept One Health en mai dernier, la destruction des environnements rapproche les espèces sauvages avec la nôtre et favorise donc la transmission “zoonotique” de maladies mortelles – comme le COVID-19. “Il est encore possible d’arrêter les pertes massives de biodiversité, à condition d’actionner tous les leviers disponibles, notamment (en réduisant) la demande d’alimentation humaine”, déclare David Leclère à France 24, principal auteur de cette étude et chercheur à l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués près de Vienne. “Si nous voulons cette inversion d’ici 2050, notre étude nous dit qu’il faut agir maintenant, car les rythmes de rétablissement de la biodiversité sont beaucoup plus lents que ceux de sa destruction récente. Tout retard dans l’action entraînera de nouvelles pertes de biodiversité qui pourraient prendre des décennies à réparer.”
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Ce n’est pas l’humanité c’est le capitalisme.
Ya de plus en plus d’associations, mais l’extinction augmente. Comme quoi faut trouver rapidement une vraie solution ou faire appliqué les lois.
Les lois sont appliquées généralement, mais une amende est toujours préférable à une refonte des moyens de production et à un changement de modèle ^^
Une article partisan, lisez le rapport c’est un peu plus nuancé que cela et il y a les détails des chiffres avec leur répartition. Le rapport parle d’animaux vertébrés sauvages, donc pas les boeufs, les cochons, les veaux, les poules … qui nourrissent les hommes. Ce n’est pas le même débat.
Qu’est ce que la capitalisme à avoir là dedans, cessons d’être bête et arrêtez votre négationnisme et complotisme svp. Des espèces disparaissent car l’humain est un colonisateur né, on veut être au sommet de la chaîne animale, et on est plus que jamais egocentré.
Toi même fais tu quelque chose pour sauver des espèces en V.I ?
Il y en a marre des donneurs de leçons à 10 balles, des mythos, pour ma part je sais que je n’en fais pas assez pour la faune ou flore. Il faudrait surtout que l’humanité se remette les idées en place alors balayez devant votre porte avant de cracher votre venin.
D’autres part tu parles de capitalisme, que fais tu sur un site parlant de High tech, de séries etc…
Ce n’est pas l’hôpital qui se fout de la charité ? Remettez vous les idées à l’endroit avant de dire ce n’est pas moi, c’est lui, on ne vous a pas appris cela à l’école ? Cela s’appelle l’humilité.
A part obliger les gens à être végétariens, je vois pas comment on va sauver les animaux…
Il a pas dit que sa porte est propre … on peut critiquer un système tout en étant dedans, c’est bien ça le problème le fait d’y être coincé …
C’est ton père le capitalisme pour le défendre avec autant de véhémence ?
Grâce au capitalisme…