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5G : la guerre pour les “blocs” de fréquences débutera fin septembre

Le 29 septembre prochain marquera le coup d’envoi des enchères permettant aux opérateurs de s’attribuer les fréquences de la nouvelle génération de réseaux mobiles.

Crédits : albert renn via Unsplash

Elles devaient avoir lieu en avril, mais l’épidémie de coronavirus aura retardé l’échéance. Finalement, les enchères pour l’attribution des fréquences du futur réseau mobile 5G débuteront le 29 septembre prochain. « Elles dureront le temps que les différents opérateurs concourent et augmentent les prix pour avoir une quantité de fréquences plus ou moins importante » a précisé Sébastien Soriano, président de l’Arcep, au micro de France Info, en dévoilant la date du début des enchères.

S’il s’agit d’une étape indispensable au déploiement de la 5G dans l’Hexagone, il faudra encore attendre un peu avant le déploiement des premiers réseaux mobiles de nouvelle génération, toujours prévu avant la fin de l’année. Concrètement, la date du 29 septembre marquera le début d’une première série d’enchères qui permettront aux opérateurs de s’attribuer un ou plusieurs « blocs » de fréquences, au nombre de 11, et lesquelles s’étalent de 3,4 à 3,8 GHz. Pour rappel, d’autres blocs seront sans doute mis en vente plus tard dans l’année, et les quatre opérateurs français – Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free Mobile – ont déjà chacun mis la main sur un premier bloc de 50 MHz. Grâce à ces enchères, l’État pourrait encaisser plus de 2 milliards d’euros, tout en permettant les opérateurs d’émettre sur ces ondes hertziennes. Pour l’heure, il n’est pas encore question de mettre sur le tapis la bande des 26 GHz, encore sujette à des expérimentations.

Malgré l’hostilité que suscite la nouvelle génération de réseaux mobiles – devenu l’un des points récurrents des théories conspirationnistes sur la Covid-19 – et suscitant la défiance d’une partie de l’opinion publique, Sébastien Soriano rappelle que « la 5G est d’abord un projet industriel », et qu’il « n’est pas imposé par l’État ». La nouvelle génération de réseaux mobiles devrait, comme la 2G, la 3G, puis la 4G en leur temps, démocratiser de nouveaux usages, dont l’augmentation de la définition des vidéos en streaming, la percée du cloud gaming ou encore l’arrivée des transports connectés et des véhicules autonomes, entre autres.

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