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Freicycle : un vélo électrique de moins de 7 kg !

Les vélos électriques ont beaucoup de qualités, mais ils ont aussi ce défaut d’être souvent très lourds. Il est parfois très difficile de les prendre sous le bras pour les ranger chez soi, pour peu qu’on habite en haut d’un immeuble sans ascenseur.

Ce problème du poids a été résolu de brillante manière par Dennis Freiburg, un ingénieur habitant à Dortmund (Allemagne), qui a imaginé et construit le Freicycle. Un vélo qui ne dépasse pas 7 kg (6,872 kg exactement) ! Le prototype de deux-roues a d’ailleurs gagné sa place dans le livre Guinness des records. En attendant une commercialisation en bonne et due forme ?

Un record Guinness

Le bricoleur est parti sur une base du vélo Merida Scultura, conçu en fibre de carbone et pesant moins d’un kilo. Un matériau que l’ingénieur a utilisé le plus possible étant donné son poids réduit : roues, guidon, pédalier. Les autres composants, comme les pédales, ont été imprimés en 3D, toujours dans l’optique de les alléger le plus possible.

Mais il a aussi fallu réfléchir au moteur et à la batterie, des composants critiques pas faciles à alléger. Pour le moteur, Dennis Freiburg est tout simplement parti sur un mouvement à friction provenant d’un moteur d’hélicoptère… Un modèle réduit, bien sûr ! Ce petit moteur, enveloppé dans un étui abrasif pour une meilleure adhérence à la roue arrière, est tout de même capable d’assurer une puissance de 600 watts. Le Freicycle peut filer jusqu’à 48 km/h, plutôt honorable avec un tel moteur.

Quant à la batterie, elle est d’une capacité de 137 Wh, c’est peu mais l’autonomie du vélo est tout de même comprise entre 19 et 35 km. Le composant est d’ailleurs astucieusement glissé à l’intérieur d’une gourde (elle aussi en métal très léger) maintenue par un porte-bouteille imprimé en 3D également. Clin d’œil amusant, le bouchon de la gourde sert d’interrupteur !

« Beaucoup de gens ne croient pas qu’il s’agit d’un vélo électrique ! », s’amuse l’ingénieur. « Ils n’arrêtent pas de le soupeser et de le lever, ils sont vraiment étonnés par sa légèreté ». Il ne manque plus qu’un constructeur propose quelque chose de similaire pour le grand public !

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3 commentaires
  1. A quoi ça sert sur un vélo de course ?
    Sur un utilitaire de ville je veux bien mais, là, avec cette autonomie déplorable, je vois pas.

  2. Ça fait au moins 15ans qu’on soupçonne les coureurs pro d’utiliser une telle solution.
    Soit cet ingénieur a un train de retard,
    soit les soupçons sont exagérés.

Les commentaires sont fermés.

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