L’une des fonctionnalités les plus immersives de Flight Simulator depuis la version 2004 est certainement son option “Real-World Weather” dynamique, qui permet d’importer les conditions météorologiques réelles directement dans le jeu. Et inévitablement, cette fonction a donné des idées aux joueurs de la dernière édition du jeu avec le passage de l’ouragan Laura. Les pilotes virtuels les plus téméraires se sont donc rassemblés dans le Golfe du Mexique afin de flirter avec l’ouragan – depuis rétrogradé en tempête tropicale. Et bien leur en a pris, car les images produites sont à couper le souffle. Certains ont plongé droit au cœur du phénomène, d’autres l’ont survolé ou contourné, toujours avec un résultat saisissant de réalisme.
Petit tour dans l'ouragan Laura dans Microsoft Flight Simulator. C'est d'une beauté de dingue.
Les nuages bougent en temps réel of course. #MicrosoftFlightSimulator #MSFS2020 @RareLtd a la plus belle eau du jeu vidéo, @AsoboStudio a les plus beaux nuages. pic.twitter.com/MKctZ8PM8f
— Tomchoucrew (@Tomchoucrew) August 26, 2020
Pour les observateurs, c’est aussi une belle occasion de prendre conscience de l’ampleur de ce phénomène… mais sans les turbulences. Il va sans dire qu’aucun vrai pilote sain d’esprit ne se risquerait dans la zone, et c’est donc d’autant plus jouissif de plonger dans ce monstre météorologique.
Above & around Hurricane Laura
Microsoft Flight Simulator (Live Weather) pic.twitter.com/T7v8aJ0jhG
— Petri Levälahti (@Berduu) August 27, 2020
Seul bémol : les dégâts ne sont pas visibles sur l’appareil. Une déception pour ceux qui souhaitaient regarder leur vieux coucou se désagréger petit à petit en fonçant droit dans la tempête… mais c’est une constante sur la licence Flight Simulator, qui entretient un rapport compliqué avec le concept de crash.
https://twitter.com/WaifuHunterNyan/status/1298884625025073152?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1298884625025073152%7Ctwgr%5E&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.theverge.com%2F2020%2F8%2F27%2F21403769%2Fhurricane-laura-microsoft-flight-simulator
Une exhibition technique signée Meteoblue
Cet exploit technique est rendu possible par le système de météo en temps réel décrit plus haut. Ce dernier est né d’un partenariat avec l’entreprise suisse Meteoblue. Celle-ci subdivise le monde en environ 250 millions de zones dans lesquelles les paramètres météorologiques sont relevés en temps réel. Et il faut admettre que l’entreprise a fait un beau travail. Les phénomènes météorologiques sont d’une précision redoutable et font partie des meilleurs arguments du jeu. Interrogé par The Verge, le fondateur Mathias Müller explique qu’il est ravi de l’aspect des phénomènes météo dans le jeu. Enthousiaste, il explique même qu’il aimerait intégrer encore plus de détails et de paramètres météo au jeu. Il concède toutefois que l’implémentation dans le jeu est “extrêmement complexe”, et donc longue.
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“Il va sans dire qu’aucun vrai pilote sain d’esprit ne se risquerait dans la zone, et c’est donc d’autant plus jouissif de plonger dans ce monstre météorologique.”
Ce n’est pas tout à fait exact. Cherchez par exemple “Flying into the eye of Hurricane Irma” sur YouTube c’est un avion de la NOAA bardé d’instrument et bien piloté par un pilote qui viens volontairement traverser ces phénomènes météo dangereux, et vole ensuite aussi bien dans l’ouragan qu’en son oeil.
D’auant que en plein vol cela sera évidemment très inconfortable potentiellement mais ca va pas nécessairement causer de dommage aux avions qui y passent. S’il ne rencontre que la masse d’air et de la pluie il n’y a rien qui puisse abîmer l’appareil. En cas de g^leve par contre c’est une autre histoire.
Le pilot de la NOAA à beau y allez volontairement ça ne l’empêché de ne pas être sain d’esprit de valider ce qu’il y a d’écrit 🙂
“S’il ne rencontre que la masse d’air et de la pluie il n’y a rien qui puisse abîmer l’appareil”
Ce n’est pas sure. Des courants d’airs très violents, c’est des différences de pression énormes. Défois sur des zones ou avec des angles pas forcément prévu lors de la conception. La probabilité est certes faible, mais le risque très élevé.